LaSACEM n’a pas vraiment apprécié la proposition faite au ministre de l’Économie d’exonérer les associations de droits d’auteur à l'occasion d’une ou deux manifestations par an. La
La SACEM que n'a-t-on pas raconté sur cette vénérable maison? Son monopole, ses frais de gestions et les énormes salaires de ses dirigeants, son parc immobilier, la polémique sur les juifs spoliés sous l'occupation ou, tout au moins à l'époque, son directoire indiscutablement antisémite voire le rapport "mission d'étude sur la spoliation des juifs", ou plus récemment les conflits entre Daft Punk et la SACEM qui ont permis de faire évoluer, un peu, cette institution vieille de plus de 150 de côté les polémiques et revenons sur le corps de métier de la SACEM. Cette société civile à but non lucratif a une mission extrêmement simple la collecte et la répartition de droits aux auteurs, aux compositeurs et aux éditeurs de musique. En gros à chaque fois qu'une musique est diffusée en public, une redevance est collectée puis reversée aux ayants droits de ladite musique utilisée. En théorie… Car ce n'est pas si collecte, rondement menéePremière étape la collecte. De ce côté-là, la SACEM est irréprochable, imbattable, rapide et terriblement première rencontre avec la SACEM remonte à 1994. Jeune artiste de 24 ans, je décide de monter le "festival OFF de danse de Montpellier" pendant le Festival international de Montpellier Danse. Avec une bande de copains nous invitons sur trois semaines de jeunes artistes, venus quasi bénévolement présenter leur travail. Le tout sans subvention, et complètement auto financé, grâce à l'invitation d'une petite salle de concert qui nous offrait sa scène. Alors quelle ne fut pas la surprise du copain qui s'occupait de la "billetterie" lorsqu'un "inspecteur" de la SACEM se présente à lui. On a appris que vous faites un festival les jeunes, c'est bien, mais il faut payer ! Il y a des spectacles de danse, de la musique, etc. alors merci de nous dire combien de tickets vous avez vendu et de payer la redevance alors que la salle de spectacle payait déjà la SACEM à l’année. Sauf que nous avions prévu de donner la totalité de la recette aux artistes. Malgré les courriers des artistes refusant cette collecte, rien à faire, la SACEM n'a rien voulu savoir, et elle nous a réclamé une somme qu'il nous était impossible de ans plus tard je suis invité par la famille Combard à La Londe-les-Maures Var à organiser le Figuière-Festival sur leur domaine viticole. Bien mieux organisés et plus professionnels, nous connaissons cette fois-ci nos obligations envers la SACEM. Mais c'est le jour même où nous avons collé la première affiche dans le village qu'un employé de la SACEM nous a contacté pour nous réclamer de l'argent ! Quelle diligence. A peine croyable. Quelques affiches collées dans un village de la Côte d'Azur et la SACEM est au courant. Bluffant ! On peut vraiment dire que de ce côté-là le travail est bien redistribution, bien plus difficileIl y a quelques années un chorégraphe et ami m'appelle pour me demander l'autorisation d'utiliser une musique d'un de mes disques pour son nouveau spectacle. Bien sûr je donne mon accord avec plaisir, puis j'oublie. Ce n'est que quelques mois plus tard que, par chance, je reçois la newsletter de la compagnie et je m'aperçois que le spectacle a rencontré un chouette succès et a été joué à de nombreuses reprises en France et à l' faut maintenant expliquer à quoi ressemble le bulletin de répartition de droits que reçoivent les auteurs compositeurs deux fois par an. Un document illisible où il est quasi impossible de comprendre d'où viennent les droits. Le nom d'un morceau et des montants correspondants, sans savoir où, quand, comment ce morceau a généré ces droits. Par exemple le nom du morceau et la simple mention "ballet". Quel ballet? Quelle représentation? Quelle ville? Quel pays? Pareil pour les diffusions "internet". Parfois quelques centimes pour un morceau, sans savoir sur quelle plate forme. Difficile alors de vérifier quoi que ce soit. La seule chose bien visible c'est le montant de la cotisation annuelle, alors que la SACEM prend déjà 15% de frais de fonctionnement sur les sommes collectées… J'apprends que la musique utilisée dans ce spectacle est diffusée plusieurs fois dans la pièce, donc ce n'est pas juste un morceau, mais la grande partie de la bande son du spectacle. Je prends contact avec la SACEM pour leur demander si les droits ont bien été redistribués, étonné de n'avoir touché que quelques euros pour ce titre. Et là quelle surprise ! La SACEM est incapable de me le dire pas plus que leur site internet abscons. Il me faut faire une "demande de vérification" en indiquant les dates des représentations, lieux, noms des festivals, etc. Heureusement que je connais l'artiste qui a utilisé ma musique de bonne foi, et qu'il a pris le temps de m'envoyer la liste précise des questions se posent alors Premièrement, comment se fait-il que ces droits ne sont pas redistribués automatiquement, alors que la SACEM a collecté les sommes? Les théâtres donnent les renseignements à la SACEM nombre de spectateurs, coût du spectacle, etc. et s’acquittent des droits dès les représentations passées. Les administrateurs des compagnies signalent de leur côté aux sociétés de droits les calendriers de tournée avec les montants négociés. Enfin sur la déclaration de l'œuvre film, chorégraphie, pièce de théâtre, concert, … les noms des auteurs-compositeurs apparaissent, et dans le cas présent il s'agit de surcroit d'un CD enregistré à la SACEM, donc protégé par la SACEM ! Deuxièmement, comment aurais-je fait si je ne connaissais pas la compagnie? Il est étrange que ce soit à un compositeur de fournir, à nouveau, les renseignements à la SACEM pour pouvoir enfin toucher ses droits. Que ce serait-il passé si le chorégraphe ne m'avait pas contacté, ou si la compagnie avait refusé de me donner la liste des représentations?Question subsidiaire que seraient devenues les sommes collectées? Ou serait passé l'argent si je n'avais rien demandé?Il me faudra encore plusieurs courriers, et coups de téléphone pour obtenir gain de cause. Et d'une façon pour le moins rocambolesque."Je vais tout balancer à Médiapart et au Canard Enchainé"Deux années se passent. Très heureux de constater que le spectacle en question continue de tourner, je m'étonne de ces quelques misérables euros reçus en trois ans, sans aucune possibilité de savoir si mes réclamations ont été prises en compte et je rappelle une nouvelle fois la SACEM, et je monte le ton. Heureusement je tombe sur une personne tout à fait d'accord avec moi. Incapable de répondre à mes questions, d'accord avec ma critique de leur site internet, il essaye avec moi de se promener dans mon dossier, et il s'y perd tout autant que moi. Et là on touche au grandguignolesque ! Il me parle d'un morceau qui vient de générer des droits sur mon dernier relevé. Pour un disque qui vient de sortir alors que mon dernier disque remonte… à 2005. Une petite vérification, et Oh! Excusez-nous, on a fait une erreur ce n'est pas vous qui auriez dû toucher cette somme. C'est le même nom de morceau mais pas le même compositeur. On va devoir vous retirer cela sur votre prochain relevé. Je viens de perdre 100 euros ! Je crois rêver. Et autant vous dire que j'ai reçu la notification par écrit très vite et que la somme attribuée "par erreur" m'a très vite été personne m'explique que c'est très compliqué vous savez, internet c'est récent sic !!!, le site n'est pas vraiment au point, et puis ce sont des millions de morceaux, des milliers de spectacles, etc. Vous vous rendez compte? Rappelons quand même que la SACEM ce sont 1 300 employés, et que pour parcourir la France pour le recouvrement des droits dans le moindre petit festival, jusqu'au moindre petit coiffeur, il n'y a visiblement pas de problème de main-d' fois passée cette jolie bourde qui m'a couté 100€ et qui ne fait qu'accentuer mon sentiment d'une gestion plus que douteuse, et inadmissible, j'en reviens à mon sujet. Il m'est demandé de faire un courrier de réclamation. Et là j'explose. Cela fait deux ans que j'en fais des réclamations, que je téléphone, et vous n'êtes toujours pas foutu de me dire où est passé l'argent. J'en profite pour demander des nouvelles d'un autre dossier pas de nouvelles non plus sur les droits de mes derniers concerts, tous joués dans de grandes salles de concert SMAC, scènes nationales, donc ce genre de maisons qui payent des fortunes à la SACEM, persuadées que les artistes touchent bien leurs dus. Pareil impossible de savoir. Remplissez une "demande de vérification". J'insiste sur le fait que je ne suis pas Jean-Jacques Goldman, et que je suis comme des milliers d'autres artistes, un compositeur qui ne vit pas bien de sa musique. Quelques centaines d'euros pour nous c'est important. Cent euros par-ci, cent euros par-là, c'est malheureusement à cela que ressemble souvent le salaire d'un intermittent du spectacle à la fin du mois. Alors mon cher Monsieur, je ne vais rien remplir du tout, par contre j'ai le regret de vous informer qu'en fait je suis journaliste à Médiapart et que je réalise une enquête sur la SACEM, et je travaille aussi pour le Canard Enchainé qui n'est jamais avare d'articles toujours croustillants sur la gestion de la SACEM. Je ne sais pas ce qu'il m'a pris de raconter ça, et je ne pensais pas que cela aurait autant d'effet… D'où la nécessité de faire cet article, au moins on en parlera dans Médiapart pour de vrai, ce qui atténuera un peu mon petit mensonge…Merci Médiapart, merci le Canard EnchainéDeux jours ! Il ne m'a fallu attendre que deux jours ! Et voilà que je reçois un mail qui m'apprends que seules 4 représentations ont été traitées en tout et pour tout en trois ans. Par contre nous allons traiter au plus vite les … 43 représentations restantes. Et après examen rapide, nous proposons de vous verser immédiatement un acompte de1 100 €. Sans attendre le prochain relevé de janvier. Vite fait, un petit virement. Bien sûr que j'ai été content, mais très en colère aussi. Alors je leur ai répondu que c'est bien gentil mais pour le coup depuis mes dernier courriers la compagnie a encore joué le spectacle quelques fois, et qu'en est-il de toutes les dates à l'étranger? Vous savez, je suis le monsieur de Médiapart. Et Hop! Nouveau courrier le lendemain je vous jure que c'est vrai, Et Hop! on vous propose de passer à 1 300 € et de transmettre immédiatement au Département des Collectes Internationales. Merci Médiapart, merci le Canard Enchainé!Plus de deux années pour toucher des droits sur UN titre. Un seul morceau. Toujours pas de nouvelle des concerts pour lesquels j'ai pourtant aussi fait des réclamations. Peut-être les droits d'auteurs m'ont-ils été payés. Mais impossible à savoir puisque les relevés n'indiquent rien. Et surtout, surtout n'y a-t-il pas d'autres morceaux qui ont été utilisés sans que j'en sois averti? D'autres compagnies qui ont utilisé mes morceaux? Je sais qu'il y en a eu, mais je n'ai jamais pu vérifier. Quelques euros en face d'un titre de chanson, mais à quoi cela correspond? Des passages radio? Je me rappelle par exemple de ce titre passé sur France Inter. Heureusement un ami m'appelle hé, tu passes sur France Inter, Didier Varrod passe une de tes chansons. Sans cet appel je ne l'aurais pas su. N'ayant jamais rien touché pour ce titre de la SACEM, j'avais téléphoné et une personne m'avait alors dit qu'il fallait que je fasse… une réclamation. Je ne m'en suis jamais occupé. Pourtant m'avait-elle dit un passage sur une grande radio nationale c'est plus de 100 € de droits d'auteur. On comprend alors pourquoi les artistes ont tous des avocats qui épluchent les comptes. Pourquoi tant de conflits entre les artistes et la SACEM. Pourquoi il est conseillé d'avoir un éditeur qui, en contre-partie d'un gros pourcentage sur vos droits, s'occupe de récupérer l'argent partout où il le milliard d'euros de collecteLa SACEM a collecté 1,37 milliard d'euros en 2016 source SACEM, c'est énorme. Mais sur ses 170 000 membres combien de dizaines de milliers de petits auteurs et compositeurs qui ne suivent pas leurs droits. Dociles et se fiant à ces relevés bi annuels illisibles, incapables de vérifier si leur musique a été diffusée, si elle a généré le moindre centime. Et pour ceux qui s'aventurent sur leur compte sur le site de la SACEM, ils ne seront guère plus avancés. Combien de dizaines de millions sur plusieurs années qui ne seront pas reversés? Ou s’ils le sont, avec tellement de retard. Que devient cet argent? A quoi sert-il? Il fructifie, il rapporte. A la SACEM qui prend au passage 15% de frais de fonctionnement, et qui continue de faire payer une que dire des milliers d'artistes qui ne se sont pas inscrits à la SACEM mais dont la SACEM va récolter les droits puisqu'elle a un monopole de fait en France. Combien de concerts donnés par des amateurs jouant leurs propres morceaux et qui ne vont pas demander leurs droits d'auteur alors que la SACEM aura bien récolté une côte part sur la billetterie si le concert était payant le cas des milliers de bars avec une petite scène qui payent la SACEM. Les centaines de milliers de passages en radio, d'écoutes en streaming… Où passe cet argent? Alors encore une fois c'est la loi de la grande gueule. C'est à celui qui gueule le plus fort. Cette fois-ci ça a été moi, et cela m'a rapporté au moins 1 300 € certainement plus une fois la totalité des dates traitées, mais la prochaine fois?Comme me l'avait conseillé l'employé de la SACEM au téléphone, il faut parler de tout cela. Il faut faire remonter l'information, il faut en avertir le conseil d'administration. Car soyons bien d'accord, la SACEM est une invention géniale, comme la SACD pour le théâtre. Permettre de rétribuer justement les artistes. Et surtout ceux de l'ombre, les auteurs, les compositeurs qui ne sont pas forcément ceux qui sont sur scène ou à l'image. Ce sont eux qui passent du temps pour accoucher d'une œuvre qui va vivre sans eux dans le futur. Il faut donc absolument les rétribuer pour ce travail ; lorsqu'un film est joué et qu'ils ne sont pas là, lorsqu'un documentaire passe à la télé en utilisant leur musique, lorsqu'un chanteur est en tournée et qu'il est payé pour chanter mais que l'auteur n'est pas là. C'est une invention géniale, et la SACEM est une référence internationale. D'abord parce que qu'elle a été la première. De quoi être en colèreMais attention à ne pas s'endormir sur de beaux lauriers. Beaucoup d'artistes commencent à s'inscrire sur des sociétés d'auteurs à l'étranger, car plus transparentes, plus en accord avec leur époque et les nouvelles utilisations de la musique. Des artistes commencent à refuser que la SACEM ne gère leurs droits internet depuis Daft Punk.Alors oui, il y a de quoi être en colère. De quoi se poser des questions sur les millions d'euros que les artistes ne voient pas, et ne verront certainement jamais. Est-ce exagéré de parler de vol dans ce cas? D'un vol d'une ampleur insensée? Ou à minima de sommes colossales confisquées pendant de longues années, le temps certainement de faire travailler cet gageons que la SACEM saura se moderniser, devenir enfin plus transparente, et répondre à toutes ces questions. Un jour, grâce à l'informatique, un morceau joué dans le théâtre d'une petite ville du fin fond de la Bretagne, déclaré en ligne ce qui se fait déjà, ce morceau rapportera à son compositeur à l'autre bout de la France quelques euros et la somme sera automatiquement versée sur son compte. Bizarre on aurait pu croire que c'était déjà comme cela que ça Barrot
Oui de plus la SACEM n'écoute pas les compos/prods déposées, ils ne le feront uniquement s'il y a une plainte déposée à l'encontre de votre oeuvre. Donc un morceau qui contient des samples n'a aucune importance pour la SACEM, c'est juste à vos risques et périls que personne s'en aperçoive dans le monde entier !!
EXPLICATIONS, MÉTHODES ET FRAIS Article mis à jour en Mars 2019 Il existe plusieurs méthodes pour s'inscrire à la SACEM Société des Auteurs Compositeurs et Editeurs de Musique. Rappelons que la SACEM est une société de protection et de gestion de droits d'auteur tous droits confondus auteur, compositeur, arrangeur, adaptateur et éditeur.Peu de gens le savent, mais nous ne sommes pas obligés de passer par la méthode traditionnelle pour s'y inscrire, méthode longue et fastidieuse Elle consiste à diffuser 5 oeuvres minimum au sein de six lieux publics minimum, sur une période de plus 6 mois, il faudra donner les preuves de ces diffusions avec des certificats délivrés par chaque organisme avec tampon et signature. Le temps d'inscription prend alors un temps considérable, vous prendrez six mois pour être diffusé sachant que la SACEM mettra 2 mois à vous répondre suite à l'envoie de votre dossier et au conseil périodique. Si votre dossier est accepté, ils ne vous enverront votre carte de membre et l'acceptation de votre inscription que deux ou trois mois après votre paiement. Soit, cette méthode prendra presque un an, mais heureusement, surtout quand on se professionnalise, il n'y pas que cette méthode pour s'inscrire. Nous allons décrire deux méthodes permettant de s'inscrire le plus rapidement possible, pour les deux en un trimestre maximum. Dans tous les cas, sachez que pour adhérer à la SACEM un formulaire est à remplir et vous devrez payer 154€ 144€ de frais d'adhésion et 10€ de part sociale pour devenir sociétaire et toucher vos droits, par chèque ou en espèce. MÉTHODE RAPIDE N°1 Vous êtes distribué digitalement Lorsque vous êtes distribué digitalement, que ce soit par le biais de Tunecore, iMusician, Rebeat ou tout autre distributeur / agrégateur digital, le procédé sera beaucoup plus rapide. Rappelons que la distribution digitale de musique, aujourd'hui accessible à tous, permet de mettre en vente sa musique ou en écoute sur la quasi totalité des plateformes digitales de vente et streaming de musique telles que Deezer, Spotify, La FNAC, Virgin Music, ITunes, Playstore, etc... Lorsqu'il y a commercialisation d'une oeuvre musique que ce soit digitalement ou physiquement, cette oeuvre peut être protégée. Ainsi, vous pouvez remplir le dossier d'adhésion de la SACEM et vous inscrire en protégeant l'oeuvre en question. Je vous conseille tout de même de déposer 4 oeuvres supplémentaires afin de ne prendre aucun risque et de prouver le sérieux de votre démarche. A la suite de cette démarche, vous serez donc "sociétaire" SACEM et pourrez déclarer toutes vos musiques !Il faudra simplement remplir le formulaire d'adhésion et fournir une capture d'écran imprimée donnant la preuve de la commercialisation de votre ou vos musiques capture de la page de vente de vos musiques sur une ou plusieurs des plateformes. En ce qui me concerne côté distribution digitale, après avoir testé de nombreux agrégateurs digitaux libres, mon préféré pour des raison de sérieux côté SAV, prix au long terme et qualité globale des services est actuellement iMusician, une société Suisse au grand avenir ! MÉTHODE RAPIDE N°2 L'oeuvre est diffusée et monétisée Cette méthode est la plus simple et en plus elle ne demande pas de frais supplémentaires sachant que toute distribution digitale impliquera un minimum de 10€ de frais, vous payerez seulement l'inscription elle même. Lorsqu'une musique est diffusée en incluant une publicité, elle peut être protégée par un organisme officiel comme la SACEM. Nous allons alors nous tourner vers notre plus grande plateforme de mise en ligne de vidéo au monde, la plus accessible, la plus simple et la plus populaire YOUTUBE !Il faut alors mettre en ligne une musique sur YOUTUBE avec en titre le nom du compositeur arrangeur et auteur si nécessaire en description, le nom de la musique et en fournir la capture d'écran, quelque soit l'image diffusée durant le défilement de la vidéo. Pour ne pas prendre de risque de refus, il vaut mieux que la vidéo soit "monétisée" même si ça n'a pas été nécessaire pour beaucoup des artistes avec qui j'ai travaillé et/ou qu'elle ait un certain nombre de vues. Par contre, récemment, la SACEM à changé les règles du jeu Il faut que la musique soit sur Youtube depuis plus de 6 mois. Et attention Pendant le déroulement de votre inscription, ne changez pas le titre ni la description de la vidéo !Les personnes connaissant cette technique sont très rares mais vous en faites maintenant contre, comme dit précédemment, il faudra quand même payer l'inscription et remplir le formulaire traditionnel. Si vous n'avez pas de musiques déjà présentes sur YOUTUBE, vous pouvez les y ajouter dans le but de protéger vos oeuvres et de vous inscrire. Comme pour la précédente méthode, préférez déposer 4 autres musiques en même temps que celle présente sur Youtube pour ne pas prendre de risque, une fois de plus, ça prouvera le sérieux de votre démarche et un désir de professionnalisation. MAIS EN ATTENDANT... Vous me direz que durant la période de votre inscription, vous prendrez quand même le risque de vous faire voler vos musiques ?Le mieux restera en attendant quand même d'utiliser la plus vieille et simple technique de protection de propriété intellectuelle Vous envoyer à vous même un courrier en recommandé par la poste dans lequel se trouvera - Le CD audio gravé contenant toutes vos oeuvres ;- La liste des musiques dans l'ordre avec les numéros de piste, leur durée, le tout sur une feuille avec la signature de tous les collaborateurs auteur, compositeur, arrangeur, etc... ;- Les textes signés de la main de l'auteur. Pour que cette enveloppe ai une valeur d'un point de vue juridique, il ne faudra surtout pas l'ouvrir à réception et la garder en cas de procés. Le juge ouvrira l'enveloppe le jour du procès, elle sera la preuve que les oeuvres vous appartenaient le jour de réception... Si vous avez des questions, n'hésitez pas à les poster en commentaire. INFOS UTILES SUR LA SACEM Adresse 225, Avenue Charles de Gaulle92200 Neuilly-sur-SeineNuméro de téléphone 01-47-15-47-15 Site internet
Résolu: Bonjour, cela fait 2 mois que je ne peux pas payer ma facture. Le paiment par CB ne fonctionne pas. Les demandes de prélèvement SEPA . Ma facture, mon paiement - Mon suivi conso Activer les suggestions. La fonction de suggestion automatique permet d'affiner rapidement votre recherche en suggérant des correspondances possibles au fur et à
// Article révisé le 24 février, 2022La salle d’attente, que ce soit dans un cabinet dentaire, une multinationale, un centre de massage ou un hôpital, est l’un des espaces les plus importants de notre généralement l’endroit où le client a le temps de réfléchir et de considérer ce qu’il y fait s’il se sent à l’aise ou non, il percevra et considérera votre entreprise d’une manière ou d’une autre et sera plus ou moins disposé à revenir à d’autres moments ou même à vous recommander à sa famille et à ses ce qui concerne le mobilier, la décoration et l’éclairage, la meilleure chose à faire est de prendre en compte ces points qui sont abordés dans cet nous allons maintenant aborder le sujet de la musique de DE FOND POUR LES ENTREPRISES ET LEURS SALLES D’ATTENTELa première chose que nous devons savoir est que, si nous ne voulons pas nous voir mêlés dans des questions bureaucratiques et dans des paiements récurrents et abusifs à la SACEM Société des Auteurs General de Autores y Editores en France, il vaut mieux ne pas faire jouer de musique célèbre ou d’auteurs connus dans notre salle d’attente rien de radio ni de peut sembler gênant a priori, car nos clients les connaissent bien, mais si nous faisons un peu plus de recherches, nous constatons que ce n’est pas exactement ce qu’ils veulent entendre, car ce type de musique les bombarde toute la journée sur leur téléphone portable, la radio, internet et la vous souhaitez écouter de la musique de qualité dans votre salle d’attente, nous avons plusieurs optionsNe mettez pas de musique et faites en sorte que la salle d’attente soit un fil musical en une télévision avec de la première option n’est en aucun cas recommandée, car même dans les endroits où le silence n’est pas forcément en désaccord avec l’atmosphère, comme dans le cas d’un spa ou d’un centre de massage, si vous regardez ces derniers, ils diffusent une musique de fond relaxante et méditative, ce qui contribue à calmer l’esprit du client et à le rendre plus enclin au deuxième option est idéale pour toutes les entreprises qui préfèrent ne pas distraire le client avec un téléviseur ou qui ne veulent pas supporter les dépenses qu’entraîne ce nous l’avons mentionné, nous ne mettrons pas de chansons connues, mais de la musique libre de OÙ TROUVER DE LA MUSIQUE LIBRE DE DROITS?Dans les portails qui lui sont spécifiquement consacrés. Nous en avons plusieurs à notre dispositionSoundtrack Your Brand De notre point de vue, c’est la meilleure option dans ce secteur. Soundtrack offre une plate-forme de diffusion de musique en continu, sous licence pour les lieux commerciaux et publics. Il vous permettra d’utiliser ses plus de 300 bandes sonores, mises à jour quotidiennement avec plus de nouvelles chansons, à distance et depuis n’importe quel appareil Android, iOS ou Windows. Son coût en France est de 29,99 euros par mois et par lieu, mais l’avantage est que vous pouvez l’essayer gratuitement pendant un mois et l’annuler à tout Cover Music Uniquement disponible pour la région des États-Unis et du Canada, mais si vous y vivez… C’est l’option que vous devriez choisir! Les prix commencent à 17,95$/mois par lieu et offrent un essai gratuit de 14 jours sans carte de Cette plateforme a été l’une des dernières à atteindre l’industrie de la musique en streaming, mais cela ne veut pas dire qu’elle ne peut pas être considérée comme l’une des meilleures. En fait, son offre est basée sur la volonté d’offrir une simplicité musicale maximale à ses clients grâce à un seul paiement mensuel de 29,99$, vous aurez à votre disposition une immense bibliothèque musicale avec tous les droits sur chacune des chansons que vous téléchargez, que ce soit pour un usage personnel ou Spécialisés dans la musique pour les cabinets médicaux et les salles d’attente, ils disposent d’une base de données de plus de chansons préalablement sélectionnées, réparties sur 110 chaînes ou radios ». Le prix est de 19 dollars par mois et leur musique peut être écoutée sans interruption 24 heures sur 24, tous les jours de l’ Kasimu nous offre 12 chaînes musicales pour un prix de 14,99€ par mois. Comme les autres, il n’y a pas de contrat de permanence, de publicité ou de frais d’inscription. Une fois contractée, la musique sonne directement à partir du navigateur, sans qu’il soit nécessaire d’installer un logiciel spécifique. Des chaînes comme McDonalds, NHhotels ou Hesperia leur font Même chose que les précédentes, bien qu’elle offre une période d’essai gratuite de 15 jours pour voir si elle nous convainc. Le coût varie en fonction des mètres carrés de votre magasin ou de vos Une des meilleures options, sans aucun doute. À partir de 19 dollars par mois pour les magasins individuels, il propose plus de 120 chaînes musicales conçues par des DJ experts, avec des chansons mises à jour chaque tout cela, vous aurez bien sûr besoin d’un ordinateur avec une connexion Internet et des haut-parleurs connectés à celui-ci et installés dans la ce qui concerne la troisième option, installer un téléviseur et y mettre de la musique, il est important de tenir compte du fait que, comme nous l’avons déjà mentionné, nous ne pourrons pas mettre les chaînes typiques, mais nous devrons faire appel à une solution notre guide de musiques pour enterprises si vous cherchez à ajouter une musique de fond à votre magasin, local ou boutique OLÓNDRIZ – FONDATEUR DE LEGIS MUSIC-Pablo Olóndriz a fondé Legis Music en 2016 et travaille depuis lors dans le secteur de la musique libre de droits, constituant une excellente source d’information pour tous ceux qui ont besoin d’une musique de fond de qualité pour leurs vidéos et leurs projets en pour Twitch 700 1306 Pablo Olóndriz Pablo Olóndriz2021-12-08 1000002021-12-13 150356Musique pour TwitchMusique de fond pour des vidéos commémoratives 760 1360 Pablo Olóndriz Pablo Olóndriz2021-12-22 1000002021-12-19 165011Musique de fond pour des vidéos commémorativesMusique pour les restaurants 667 1000 Pablo Olóndriz Pablo Olóndriz2021-07-28 1000002022-05-16 172525Musique pour les restaurantsMusique pour Podcast 667 1000 Pablo Olóndriz Pablo Olóndriz2021-04-21 1000002022-03-28 175054Musique pour Podcast
Parcontre, si vous n’avez qu’une seule et unique antenne pour tout votre hôtel, et que le signal se renvoie sur l’ensemble des télévisions, vous devrez verser la taxe réclamée par la SACEM. En clair, la seule présence d’une radio ou d’un téléviseur ne suffit pas à vous imposer ce forfait de 198,01€. Si jamais la SACEM
Pourquoi dois-je payer la SPRE ? Vous avez le droit dutiliser des phonogrammes du commerce dans votre établissement sans avoir à demander une autorisation préalable. A ce titre, vous devez payer la rémunération équitable calculée sur la base des recettes que vous nous déclarez, accompagnées de vos justificatifs. Je n’ai pas signé de contrat avec la SPRE, dois-je payer la SPRE ? Oui, la rémunération équitable ne relève pas d’un contrat. L’autorisation de diffuser les phonogrammes est donnée par la loi licence légale. Aucun accord n’est donc à solliciter. Et la rémunération est due du seul fait que vous avez procédé à la diffusion de phonogrammes dans le cadre de votre activité professionnelle. Je paye déjà les factures SACEM, dois-je payer la SPRE ? La SPRE perçoit pour les artistes-interprètes et les producteurs phonographiques alors que la SACEM perçoit notamment pour les auteurs et compositeurs. La catégorie de bénéficiaires est donc différente. Vous devez donc également payer la rémunération équitable facturée par la SPRE puisqu’il s’agit d’un droit distinct. Pourquoi est-ce que je reçois des factures SPRE de la part de la SACEM et d’autres directement de la SPRE, sur les mêmes périodes ? D’une part, la SPRE gère en direct la perception auprès des sociétés pour qui la musique diffusée est essentielle à l’activité ou à l’atmosphère recherchée discothèques et établissements similaires, bars et restaurants à ambiance musicale, radios, TV et webradios. D’autre part, elle a donné mandat à la SACEM de percevoir pour son compte la rémunération équitable pour les établissements où la musique a un rôle plus secondaire, ceux qui diffusent un simple fond sonore les lieux sonorisés. Donc si votre établissement a plusieurs activités avec plusieurs types de diffusion de musique, vous pouvez recevoir à la fois des factures de la SPRE directement et aussi via la SACEM. Je diffuse de la musique “libre de droits” SACEM, dois-je payer la SPRE ? Oui, le fait que les titres que vous diffusez ne figurent pas au répertoire de la SACEM parce que les auteurs et compositeurs des œuvres interprétées n’en sont pas membres ne vous dispense pas de régler la rémunération équitable facturée par la SPRE et destinée aux producteurs phonographiques et artistes-interprètes. La rémunération équitable est due en raison de la diffusion d’un phonogramme quelle que soit l’œuvre enregistrée. Je diffuse de la musique étrangère, dois-je payer la SPRE ? Oui, l’origine de la musique diffusée est indifférente pour le paiement de la rémunération équitable. Vous avez le droit de diffuser librement des phonogrammes du commerce et devez ensuite acquitter la rémunération équitable, ce quel que soit leur lieu de fixation ou d’enregistrement. J’ai une activité de spectacle, dois-je payer la SPRE ? Si votre activité est exclusivement dédiée au spectacle et que vous avez demandé et obtenu de chaque producteur concerné les autorisations préalables d’utiliser des extraits de titres dans ce spectacle et êtes en mesure d’en justifier le cas échéant vous n’aurez pas à payer la SPRE. Si vous n’avez pas sollicité ces autorisations préalables, spécialement parce que vous offrez des prestations de DJs, vous devrez acquitter la rémunération équitable. Je fais intervenir des DJs connus, puis-je déduire leur facture du chiffre d’affaires assujetti ? Les DJs, même ceux connus, diffusent de la musique enregistrée en tout ou partie. Le coût de leur prestation ne donne donc pas lieu à déduction. Pourquoi ma facture comporte deux taux de TVA ? Les droits perçus par la SPRE sont destinés pour moitié aux producteurs phonographiques et pour moitié aux artistes-interprètes. Or les producteurs sont assujettis au taux normal de TVA et les artistes-interprètes au taux réduit. Qui reçoit la rémunération équitable que j’ai payée ? La SPRE reverse les sommes perçues, après déduction des frais de gestion, pour moitié aux organismes de gestion collective d’artistes-interprètes ADAMI et SPEDIDAM et pour moitié aux organismes de gestion collective de producteurs phonographiques SCPA. Chaque société répartit ensuite aux bénéficiaires.
Ilne s’agit en rien d’une incitation à démissionner de la SACEM. Pour publier des créations en licence libre, il est impératif d’être détenteur de tout ses droits, or en étant sociétaire de la SACEM vous étes soumis à deux articles (statuts, réglement intérieur) qui précisent : (Statuts 2005 SACEM) « Article 18. De plus en plus d’hébergeurs saisonniers ont la mauvaise surprise de recevoir un courrier de la Sacem leur réclamant un écot de 223 euros par an. La démarche agace les propriétaires qui en contestent la légalité. ExplicationsFranck, propriétaire d'un gîte dans le Tarn, présente les courriers de la Sacem lui réclamant 223 euros par an pour le téléviseur qu'il met à disposition de ses locataires question agite de plus en plus les réseaux sociaux et forums de locations saisonnières J’ai reçu une lettre de la Sacem me demandant de régler des droits d’auteur parce que je fais de la location saisonnière, c’est une arnaque ? » poste un internaute, joignant une photo du courrier à l’entête de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique. La réponse est non. Cette démarche est tout à fait la rubrique Immobilier
Bon je suis en plein dans les recherches de salle, dj, etc. Et lĂ , oh! surprise, vlĂ  ti pas un resto qui me demande 600
Par Le jeudi 20 juillet 2006 à 1538La SACEM vient de nous contacter suite à l’affaire de l’école de Peillac afin de dissiper toute incompréhension ou tout malentendu ». Pour mémoire, l'école de Peillac Morbihan avait annoncé une manifestation entre parents d’élèves, enseignants et enfants qui n’avait pas été déclarée à la SACEM. Ayant appris dans la presse qu’un bout de Adieu Monsieur le professeur » avait été entonné par les enfants devant trois des maîtresses sur le départ, la Sacem exigea de l’Ecole le paiement de 75 euros de droits. Depuis, l’affaire de cette mélodie interdite a fait grand bruit…L’organisme prévient d’abord que le montant des droits évalué et proposé à l'école de Peillac Morbihan correspondait au tarif applicable pour l'utilisation de l'ensemble des œuvres utilisées à l'occasion de l'organisation de spectacles scolaires de fin d'année avec danses, chansons, carnaval… et en aucun cas pour la reprise d'une seule chanson ».Cela dit, les organisateurs de tels évènements doivent faire une déclaration au préalable dans les délégations régionales. Elles profitent alors automatiquement d’un tarif présenté dit préférentiel au titre des Petites manifestations musicales. Cette déclaration peut être faite en ligne. Les établissements scolaires, ayant déjà effectué une déclaration, reçoivent chaque année les informations nécessaires à l'organisation de leurs événements. » Le tarif journalier est alors de 60,5 euros comme l’indique cette Miyet, président du Directoire de la Sacem, précise Si nous avons pour politique constante de défendre les intérêts de nos auteurs qui n'ont pour seule rémunération que leurs droits d'auteur - sans la moindre assurance chômage contrairement aux artistes-interprètes - nous le faisons en fonction de critères impartiaux, en tenant toujours compte des situations réelles et en consentant à des efforts ou conditions particulières eu égard au contexte de chaque manifestation.»La SACEM indique encore qu'elle va tenter de trouver rapidement la solution la mieux adaptée à ce dossier et la plus équitable ». Le Directeur régional de la SACEM a d'ores et déjà pris contact avec la Directrice de l'école afin d'obtenir toute information et précision voulues. Une rencontre est d'ores et déjà prévue au retour de cette dernière, fin août. Il importe de rappeler que pour 4 Français sur 5 la musique est l'art indispensable, celui dont ils ne sauraient se passer. La musique joue aussi un rôle primordial dans l'organisation de dizaine de milliers d'événements. Cette musique est le fruit du travail d'auteurs et compositeurs. Les droits d'auteur constituent leur unique revenu. Il est donc légitime que les créateurs soient rémunérés pour l'utilisation de leurs œuvres, ce à quoi la Sacem s'engage chaque jour en leur nom. »Un rendez-vous bien vain puisqu'on apprend au JT de 13h de TF1, qu'Hugues Aufray, l'auteur de la chanson, a décidé de payer lui-même l'amende.

Toujoursest-il qu'il est parfaitement exact que des sommes sont perçues par la sacem alors qu'elles devraient être reversées à des artistes non-sociétaires), c'est à dire, parmi les innombrables injustices du système SACEM, que les sommes perçues au titre d'artistes non-sacem sont en fait reversées à des sociétaires de la SACEM (des

Faisons pleurer dans les chaumières Accoudé au bar, Stéphane pleure en me disant, c’est la dernière fois que j’organise un concert. Pourquoi ? lui dis-je. Voyons il faut payer les artistes un minimum décemment, 80€ chacun ; il sont 3 total 240€. Quand je fais jouer des groupes, la SACEM me demande 160€/mois de cotisation. Rien que pour diffuser de la musique je te raconte pas combien je paie déjà, et le tarif serait multiplié par 2 si des gens dansaient dans la salle. Total 400€ pour un concert par mois. Le double, plus redressement à la clé, si une seule et unique personne se mettait à danser dans une salle de 80 places. J’en peux plus. Pourquoi ne pas en faire plus ? Nous avons certes une capacité de 80 personnes, certes les gens consomment plus, mais on fait le service aux tables, dans une petite salle, le service au bar est impossible, on doit doubler le personnel, et les clients doublent malgré tout leur temps d’attente pour avoir leur commande. L’un dans l’autre, on s’y retrouve pas. On travaille plus, et l’on gagne moins, même en terme d’image. C’est un casse tête, j’arrête de faire des concerts. Flashback sur une mailing-list destinée aux débats sur les enjeux numériques et le libre Quand je lis cette mailing-list, les problèmes de la musique vus par les excellents analystes du monde du libre se concentrent systématiquement sur la loi et les droits d’auteurs ; les mesures de protections techniques ; les taxes cachées appelées redevances par nos gouvernements successifs ; la notion de liberté comme celle du logiciel libre appliquée à l’art qui se termine par l’Art c’est sacré donc la liberté se résume à dire qu’il est suffisant de faire en culture l’équivalent du freeware en informatique, donc que la musique libre ne peut être libre comme le logiciel. Mais jamais, au grand jamais, il n’est question de la musique, et de la vie de la musique. Pas plus dans les mailing list, que dans les conférences, etc ... On passe pour un alien quand on prétend qu’il ne peut y avoir de musique libre ou non si la musique n’est pas vivante, si elle ne se voit pas, ne s’entend pas, ne se cultive pas, que l’on ne peut pas l’étudier, aller à des concerts, la jouer ... Et que peut être même la musique importe plus que de savoir si elle est libre. Y aurait-il un fossé infranchissable entre nos penseurs du libre, et le monde réel ? Et si on montrait qu’il est possible à tout le monde de s’en sortir en faisant de la musique libre moyennant quelques contraintes ? Rejouons la scène à l’endroit. Commençons par nous demander d’où sortent les chiffres d’ici. En fait, le tenancier c’est trompé, 160€ ce n’est pas un forfait mensuel, c’est le coût par évènement. La SACEM est encore plus chère qu’il ne le pense. Le tenancier en question diffusant de la musique, il paie déjà une taxe de 5% sur ses bénefs. En ayant deux écrans, il paie des droits en plus. S’il diffusait des DVD de concerts, alors il paierait encore en plus ... Il paie aussi la location d’un équipement informatique rempli de fichiers musicaux sous format numérique pour lesquels la taxe SACEM à l’achat du support a déjà été appliquée. Je ne connais pas le montant exact, mais doublez au moins le coût par rapport à l’achat des CDs chez un distributeur. Il a un minimum d’une centaine de CD stockés ... Faites les maths 4000€ d’investissement minimum. À votre avis combien représente le montant de ces taxes [2] cumulées, et quelle est la probabilité qu’un des groupes qui vient jouer dans l’établissement touche des sous de la SACEM et ne fasse autre chose qu’engraisser Johnny Halliday ? Solution 1 le tenancier est un geek, il sait comment s’en sortir le mode yakafokon Monsieur Thénardier est un pro du droit de la propriété intellectuel et des sociétés de redistributions il est avocat en plus de savoir gérer ses stocks, son personnel, sa compta et ses clients ; il connaît les arcanes de la musique libre. Même choses pour les groupes qu’il embauche comme les Causette’n roll. Bref, Thénardier et les Causette n’existent pas sauf dans l’imaginaire malade des listes de diffusions du libre. Voilà la façon dont ils imagineraient que tout le monde va se comporter. Thénardier, qui dispose d’un temps infini puisqu’il ne dort pas, sait que la SACEM ne peut demander de redevance que pour ses sociétaires. Causette, même inscrit à la SACEM sait qu’il peut tout à fait créer un deuxième groupe les Causettes libres, non inscrit à la SACEM jouant des oeuvres libres, par exemple du domaine public musique traditionnelle, classique ..., ou sous licences vraiment libres donc autorisant une utilisation commerciale à tous. Maintenant le concert peut avoir lieu en toute légalité, Thénardier peut faire jouer Les Causettes libres et fait 100€ de bénefs tout en versant 20% de mieux aux artistes soit 100€ par tête de pipe. Pour la SACEM ? Rien, que dalle, et c’est légal. Sur sa lancée, Thénardier arrête son abonnement SACEM pour la diffusion de musique gain 5% de ses bénefs, et se clone pour trouver dans la jungle des morceaux de musique libres les morceaux libres qui sont vraiment libres donc il passe un temps infini à trouver la licence de chaque morceau et s’assurer qu’elle est la bonne ; que la musique est correcte. Résultat 6 mois plus tard, Thénardier est en cure de désintox pour abus de cocaïne et surmenage. Les Causettes’n roll ont monté un cabinet d’avocat, une association d’évangélisation et vivent de raconter leur histoire dans les magazines. Ils n’ont plus le temps de jouer de la musique. Pourrait-on faire autrement ? Eu égard au coût trop élevé des sociétés de perception des droits d’auteur, il y a évidemment des alternatives possibles. La jungle du droit de reversement est telle qu’il existe un marché tant pour satisfaire les zikos que les Thénardier de tous poils. Quelques idées pas compliquées Solution 2 En mode startup aux dents longues Nom de l’entreprise The Exploitored Business model Simple non inspiré de la science fiction Louer à redevance mensuelle fixe en fonction du nombre de PC installés de la diffusion de musique sans emmerdes. Chaque PC contient des playlists de musique libre de droit. Pour donner de la valeur ajoutée, The Exploitored paie un DJ pour faire les playlists avec des groupes phares dans des styles phares. PC mis à jour automatiquement par internet. Thénardier ne paie plus un cumul de taxe obscur et variable, mais un coût fixe mensuel, les musiciens eux se voient rémunérés en fonction de leur présence dans les playlists. En plus, une plate-forme web permet la mise en relations des groupes désireux de jouer de la musique libre et tenanciers désireux de faire des concerts. La société prélève 5€ par mois par tenancier pour la mise en contact illimitée, 50€ par mois par PC, 300 pour l’achat du PC. Pour les auditeurs Écouter des morceaux de trad’, ou des reprises de classique ça craint ? La reprise de la Toccata en Ré mineur, ou de la danse du sabre par Toys Dolls punk ne craint pas, pas plus que my way par Pearl Jam, pas plus que la habanera par Dwezzil Zappa, pas plus que la Carmen de Bizet par Fishbone. on peut tout à fait faire des reprises dans son propre genre. Rien n’empêche les groupes de mettre quelques compositions sous licence vraiment libres. Les artistes sont sensés être imaginatifs et créatifs à tous les points de vue. Pour les groupes Les groupes choisissant toujours les mêmes noms pour distinguer les activités libres [3] [4] et non libres sont facilement reconnaissables dans les bacs de la FNAC. Ils gagnent dans les deux mondes. En jouant les gentils, et en profitant malgré tout des méchants qui les engraissent. Pas de petit profit même avec de grands sentiments. Au passage, les reprises sont un bon exercice de style pour des groupes. Pour les Thénardier Moins d’emmerdes, moins de pépettes à dépenser. Plus de bénefs, avec en plus l’image d’être des pionniers. Une bonne image, ça n’a pas de prix, même quand c’est juste pour dépenser moins. Pour les concerts Le jeudi les Thénardier veulent faire un concert, des groupes s’inscrivent, ils s’arrangent entre eux en respectant les conditions légales. Pour la musique Les reprises de morceaux anciens rendront le patrimoine vivant. Honnêtement, écoutez le Bagad de Lann Bihoué si vous croyez que la musique traditionnelle ne contient rien de bon. Puis permettre à la musique d’être jouée sans emmerde, c’est lui permettre de rester en vie un peu. Pour les exploitored De la maille, de l’oseille, du blé, du gras, du beurre dans les épinards et pas trop de taf sauf à mettre le truc en branle. Avec une vingtaine de stagiaires pendant 6 mois qui font du web c’est plié en deux temps trois mouvements pour même pas 10 SMICs. Merci les stagiaires ! En plus ils auront un super CV après ça. Il y a d’exploitation nulle part, c’est légal c’est le business. Solution 3 World Domination Science Fiction je suis un gros Fournisseur d’accès Internet FAI non affilié à une société de contenu propriétaire Je suis un FAI qui s’appelle Libre maison mère Mandatorad. Chaque abonné peut cocher une case “musique libre” sur sa page de configuration de son compte après acceptation des CGUs. Les groupes et le FAI ont le même accord que précédemment. Je garde les mêmes principes que précédemment, mais j’offre en bonus la mise en relation pour les concerts gracieusement pour les pros mon métier consiste à attirer le maximum d’abonnés en utilisant des technologies que je connais, non à me créer du boulot que je ne sais pas faire. Tarifications 2 cents d’euro par écoute d’un morceau entier, 50% pour le FAI, 50% pour le groupe. 4 cents pour le téléchargement. Grâce à mon infrastructure web et mes authentifications automagiques des équipements, les utilisateurs accèdent à la musique de façon transparente, et sont facturés mensuellement au morceau de manière détaillée sans se poser de question. Chaque morceau est accessible par un bête lien web à la radioblog tant pour l’écoute radio que le download. Je prends le luxe d’offrir les morceaux en qualités CD non compressés, mais aussi en format compressés, itunes ... et cadeau Bonux je refais découvrir les joies de la Haute Fidélité en offrant des vrais enceintes, un ampli avec des composants de qualités, car je veux montrer que le web ça peut être aussi du progrès. J’appellerai ça la librebox HIFI. Oui vous avez entendu après 30 ans de progrès qui ont fait de la musique numérique l’art de jouer du bruit dans des casseroles, on referait de la Haute Fidélité un concept moderne ! A raison de 3 minutes par morceau, de 6 heures jouées par jour soit 120 morceaux par jour, 20 jours ouvrés par mois soit 2400 morceaux par mois, le tavernier paie 48€ par mois et par poste de streaming. Le particulier, lui, peut télécharger des morceaux pour alléger la facture. Le FAI gagne 20 cents par heure jouée, et par client, tout en ayant des coûts marginaux presque nuls ; on appelle ça une vache à lait. Il peut même virer ses DJs en se basant sur les titres les plus écoutés ! Coûts Sachant que le réseau est déjà surdimensionné, que le coût le plus important est lié au référencement et à l’encodage de la musique, alors le coût est en première approche lié à la taille du catalogue. Et on peut laisser faire une bonne partie du boulot par les groupes référencement, téléchargement des pochettes, inscriptions dans les bases, classification du genre musical et des robots qui s’occupent de convertir la musique dans les formats idoines. On garde le principe des DJs au début. Faire faire son boulot par les autres, c’est pas pépère ? Les coûts sont presque fixes, mes rentrées sont des redevances. Je passe pour un robin des bois en me gavant de thunes. J’ai gagné. Une fois la solution développée les coûts par morceau additionnel sont marginaux. Et je capte de plus en plus d’adhérents pour mon activité principale, au coeur de ma valorisation en bourse... Pour les groupes Les groupes touchent une redevance automatique à chaque écoute, et se font connaître en bypassant les radios qui sont trop liées aux majors du disque notamment par la pub. Plus de thune, plus de notoriété, en travaillant autant. Il y a quoi de mal là dedans ? Pour les auditeurs Baisse des coûts, légalité, nouveauté, plaisir d’entendre des trucs neufs, et de participer à une aventure supposée éthique. Pour les tenanciers Baisse des coûts, nouveauté, le plaisir d’énucléer la SACEM ça va leur coûter les yeux de la tête. Pour le citoyen Les lois iniques, les doubles peines payer une taxe de piratage sur des supports, tout en étant en plus poursuivis pour téléchargement supposés illégaux deviennent obsolètes. Les dangers de la dérive du contrôle de l’accès au prétexte de piratage sont repoussés, puisque les lois anti-piratage n’ont plus lieux d’être étant donné que la viabilité de l’offre légale est démontrée. Pour les politiques Pour l’UMP une preuve que le libéralisme c’est bien, pour les gauchistes une preuve que le système actuel est verrouillé par un capitalisme de rente, pour les alters la démonstration que l’on peut faire autrement ... Bref, une victoire pour tout le monde, et surtout pour la gauche rose bonbon qui trouve que tout est beau. Produits dérivés ? On clique sur le groupe et on peut lui demander de venir jouer de la musique libre. Conditions à négocier de mano à mano. On peut imaginer la même plate-forme pour des jeux, des images, des thèmes graphiques, des sonneries téléphones, des images de cul, des vidéos d’actualités, des nouvelles ... On peut imaginer que des petits malins pourront faire de l’argent en proposant moyennant surcoût d’accéder à la liste de leurs choix préférés, épargnant à des utilisateurs de se noyer dans la masse. En activité occasionnelle, pourquoi ne pas être payé à faire découvrir la musique que vous aimez ? La différence par rapport au téléchargement légal classique ? Les intermédiaires sont zappés. Les artistes, les consommateurs sont contents ils ont tous un portefeuille plus rempli dans la plus stricte légalité. Et ça dépasse le cadre de l’informatique, puisque surtout ça permet à nouveau à la musique d’être jouée dans les lieux de vie sans risque de poursuite financière et judiciaire. Pourquoi ça ne peut pas marcher Les problèmes de la musique actuelle sont sûrement plus liés au manque d’imagination des parties prenantes qu’à la voracité des éditeurs, et à la stupidité et l’iniquité des lois. en France les FAI se concentrent avec les fournisseurs de contenus, et il y a une rumeur persistante de fusion du dernier FAI qui n’est pas dans la gestion de contenu avec N9UF Cegetel. Pourquoi feraient-ils une activité qui les concurrence, ou accepteraient-ils d’aider un concurrent en lui vendant les infrastructures idoines ? les musiciens sont viscéralement opposés à sortir de leur schéma musique propriétaire ils sont attachés à ne pas donner la liberté d’utilisation commerciale et d’étudier de leurs oeuvres. Sans offre libre, le marché ne peut exister. Au lieu de s’en prendre aux majors ils feraient mieux d’être un peu créatifs, mais c’est sûrement trop leur demander ; les tenanciers de bars sont déjà paumés et ont peur de la SACEM. Ils seraient trop facilement intimidés par les rumeurs de cette dernière visant à discréditer ce mode de distributions, rumeurs qui seraient aussi relayées par les majors, gros fournisseurs de pubs aux médias traditionnels ; les penseurs du libre sont trop à se prendre le chou avec des virgules mal placées dans un texte de loi pour s’intéresser au monde réel ; les auditeurs aiment la Star’Ac ; les investisseurs diront que ça peut pas marcher car c’est bien connu on peut pas gagner d’argent sans arnaquer les gens ; surtout, tout le monde a trop peur pour essayer quoi que ce soit. Changer le monde n’est qu’une question de courage et d’imagination. Ressources qui manquent à une époque où le mouton de Panurge est le seul modèle social valable, et où au lieu de se dire faisons !, tout le monde cherche des gourous pour trouver comment faire. Alors quand j’entends les pleureuses rebello-populos-intellos dire que l’on peut rien faire contre les majors, que la musique se meurt du piratage et du capitalisme, alors -dans mon for intérieur- j’ai envie de prendre une batte de base-ball pour éclater ces tronches de veaux. Si rien ne se passe c’est pas que le monde est pas beau, pas gentil, c’est que personne n’a des couilles [5]. Cettejurisprudence ne vous dispensera pas de payer cette rémunération à la Sacem et de verser des droits à la Société Civile des Producteurs Associés (SCPA) en fonction du support utilisé, pour la musique d’attente que vous diffusez sur votre ligne téléphonique. Télécharger l'article Télécharger l'article Publier votre musique signifie que vous l'éditez de sorte que d'autres gens puissent l'écouter. Comme pour n'importe quel média, vous pouvez soit faire appel à un producteur, soit la produire vous-même autopublication. Cet article expose les deux possibilités. 1Définissez-vous un genre et limitez-vous à celui-ci. Depuis que les producteurs paramètrent leurs recherches de nouveaux artistes autour de genres particuliers, c'est mieux de se concentrer sur un seul genre pour les jeunes artistes. Rassurez-vous, vous pourrez passer outre cette limitation plus tard [1] . 2Créez une démo. 3Soumettez directement votre musique aux producteurs. Parcourez les bases de données d' ou aux États-Unis ou les organisations équivalentes de droits d'auteur dans votre pays. Recherchez des titres de chansons ou des noms de chanteurs dans votre genre musical et prenez note de leurs producteurs pour pouvoir à votre tour soumettre vos chansons à ceux-ci. Une autre manière de trouver des producteurs est de feuilleter le Billboard Magazine, en recherchant les chansons à succès dans votre genre pour pouvoir découvrir les producteurs qui les publient et qui sont susceptibles de vous publier à votre tour [2] . Appelez les producteurs pour savoir à qui vous devez envoyer votre musique et sur quel format. 4 Connectez-vous avec l'industrie musicale. C'est tellement important que, si vous ne vivez pas près d'une ville où les gens produisent de la musique un centre musical », vous devrez considérer sérieusement l'éventualité de déménager [1] . Suivez de près les activités de l'industrie musicale. Sortez là où les moteurs et entremetteurs » de votre industrie et de votre genre sortent. Allez aux nuits des auteurs de chansons. Rejoignez des associations adéquates. Au Canada SOCAN The Society of composers, authors and music publishers in Canada », la société des auteurs, compositeurs et producteurs de musique au Canada. En France, la SACEM. Soyez assertifve tout en restant poli lorsque vous rencontrez des gens de l'industrie musicale souvenez-vous qu'ils sont certainement tous les jours bombardés d'artistes qui rêvent d'être publiés [1] . Coécrivez des chansons avec des artistes produits et non produits on ne sait jamais, peut-être qu'un jour quelqu'un avec qui vous avez travaillé vous présentera à un producteur. 5 Lorsque l'on vous propose un contrat de production, prenez un avocat. Voici quelques facteurs à considérer lorsque vous choisissez de vous engager ou non avec un producteur particulier [3] . Dans quels délais le producteur peut-il payer ? Le producteur a-t-il un réseau international pour collecter des fonds à l'étranger via des contrats de sous-édition ou via des sociétés d'adhérents ou de collectes d'outre-mer ? Comment les revenus de publication sont-ils partagés entre les partenaires ou les autres membres du groupe ? Clarifiez les choses dès le début pour ne pas avoir à vous battre plus tard au tribunal. Si la personne avec laquelle vous signez quitte la boite de production, y a-t-il d'autres personnes qui sont prêtes à reprendre votre contrat de manière aussi enthousiaste que la personne qui s'en va ? Le producteur se spécialise-t-il dans votre genre musical ? Le producteur peut-il payer des avances ? Préférez-vous un grand ou un petit producteur ? Note. Les producteurs de musique ne font généralement leurs bénéfices que lorsque l'artiste en fait. C'est pourquoi, la plupart du temps, ce sont les compagnies les plus grosses qui peuvent se permettre de payer des avances aux auteurs à moins que vous ne soyez un artiste avec un grand crédit qui vous donne le pouvoir de négocier la réception d'une avance. Les avances sont donc récupérées sur les bénéfices produits par la publication de la chanson. La plupart des producteurs indépendants vont commercialiser votre chanson gratuitement jusqu'à ce que la chanson produise des bénéfices qui iront à la fois aux producteurs et à l'artiste. Les auteurs de chansons ne sont payés que lorsque leur musique produit des bénéfices, les avances ne sont payées que s'il y a des possibilités avérées que la chanson génère des bénéfices. Publicité 1Enregistrez vos chansons sur des CD que vous vendez en ligne sur votre site web ou sur un site tiers. 2Rendez votre musique disponible au téléchargement au cout qui vous semblera approprié. Vous pouvez faire cela via votre propre site internet ou sur un site tiers. Un simple site internet personnel ne réclame pas trop de technique. Toutefois, si vous voulez créer quelque chose de plus raffiné, comme établir un magasin en ligne, cela vous demandera plus de connaissances et d'efforts. Sur certaines plateformes vous pouvez vendre, en plus de votre musique, les droits de sa diffusion [4] . 3 Enregistrez-vous dans une organisation de droits d'auteur reconnue la SACEM en France. C'est essentiel pour que vous soyez payé lors des diffusions radios ou de toute diffusion publique de votre chanson. Trouvez un nom pour votre compagnie de production. Cela facilitera les contrôles. Enregistrez-vous avec BMI ou ASCAP aux USA ou à la SACEM en France en tant que producteur. Enregistrez-vous aussi en tant que musicien dans l'organisation que vous aurez choisie. ASCAP demande des frais d'inscription non remboursables de 50 dollars pour vous inscrire comme artiste. BMI vous réclamera des frais de 150 dollars non remboursables pour vous inscrire comme producteur ou 250 dollars si vous êtes associés [5] . L'ASCAP propose un arrangement plus flexible [6] . Une fois que le nom est approuvé, remplissez un formulaire de DBA Doing Business As, société d'affaires dans une banque. Cela sert à clarifier vos échanges budgétaires avec votre compagnie de publication. Enregistrez chacune de vos chansons. Publicité Conseils Si vous êtes un autoproducteur, pensez à utiliser un distributeur de musique en ligne pour pouvoir vendre vos chansons à des magasins de musiques que vos fans ont l'habitude de fréquenter. Trouvez quelles sont les compagnies de droits d'auteurs qui sont actives dans votre pays sur Wikipédia Publicité À propos de ce wikiHow Cette page a été consultée 5 594 fois. Cet article vous a-t-il été utile ? Re Mobil home et coronavirus. Vous avez signé un contrat où vous acceptez de payer pour 12 mois et de ne vous en servir que 4. De même que vous avez accepté d'acheter un bungalow sans être
euros La Sacem menace ceux qui refusent de payer, de recevoir une amende allant jusqu'à euros. La Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique Sacem réclame un forfait annuel de 223,97 euros de droits d’auteurs aux propriétaires de biens immobiliers proposés à la location saisonnière. Mise à disposition d’appareils De nombreux propriétaires mettant leur bien immobilier en location saisonnière se sont vu adresser un courrier de la part de la Sacem leur réclamant des droits d’auteur sur leur bien. Si vous mettez à disposition un moyen de diffusion — radio, téléviseur, lecteur de CD — [dans votre logement], vous devez souscrire notre forfait annuel spécial hébergement touristique pour être en conformité avec la réglementation », indique le document envoyé par la Sacem aux bailleurs. Ce forfait annuel est de 198,01 euros hors taxes. Or, la seule mise à disposition d'appareils techniques [téléviseur, poste de radio, lecteur de CD] n'entre pas dans le champ des droits d'auteur », explique l’ingénieur et avocat Jean-Denis Lefeuvre au Figaro. En effet, une jurisprudence de la Cour de justice de l’Union européenne CJUE donne raison au bailleur. La CJUE a également jugé que les sociétés de location de voitures ne devaient pas payer de droits d’auteur avec la mise à disposition d’un autoradio dans les véhicules. En revanche, un restaurant ou une salle d’attente qui sonorise l’espace dans lequel se trouvent les clients sont tenus de payer les droits d’auteurs à la Sacem. Menaces de la Sacem En cas de refus de paiement des propriétaires, la Sacem explique qu’elle enverra une mise en conformité juridique ». Elle indique également que l’amende encourue en cas de refus peut s’élever jusqu’à euros. Nos 150 agents sur le territoire sont autorisés à entrer légalement dans les domiciles entre deux locations pour vérifier l’existence d’un téléviseur ou d’une radio », prévient Jean-Félix Choukroun, directeur du service Clients de la Sacem, au Parisien. Ces agents n'ont aucune prérogative de puissance publique, ni aucune autorisation d'un juge pour entrer dans des parties privées non ouvertes au public. Ils ont seulement le droit de constater à distance ou d'entrer dans des lieux privés ouverts au public comme des halls d'hôtels ou des accueils de camping », indique de son côté Jean-Denis Lefeuvre. Notre démarche est légale, elle répond à une mission d’intérêt général inscrite dans le Code de la propriété intellectuelle », explique Jean-Félix Choukroun. La Sacem est une entreprise privée chargée de collecter et de répartir les droits d’auteur de près de auteurs, compositeurs et éditeurs de musique à leurs ayants droit. Pour Jean-Denis Lefeuvre, le fait que la Sacem réclame des paiements sans fondement à tous les propriétaires de locations saisonnières peut s’apparenter à de l’escroquerie en bande organisée. Il appelle les bailleurs ayant un doute de se rapprocher d’une association de défense des consommateurs ou d’un avocat. A découvrir
bkMun.
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