Ilsétaient 2 dans le nid Et le petit dit : "Poussez-vous, Poussez-vous !" Et l'un d'eux tomba du nid. Il était seul dans le nid Et le petit dit : "AAAAAHHHHHHH !" Exemple d'exploitation : Cette comptine travaille la soustraction. Elle peut donc servir à introduire une activité travaillant cette notion. Pendant l'activité, les enfants devront dans un premier temps
Il était cinq dans le nid comptines de maternelle Il était cinq dans le nid Ils étaient cinq dans le nid et le petit dit "Poussez-vous, poussez-vous" Ils se poussÚrent tous et l'un d'eux tomba du nid. Ils étaient quatre dans le nid et le petit dit "Poussez-vous, poussez-vous" Ils se poussÚrent tous et l'un d'eux tomba du nid. Ils étaient trois dans le nid et le petit dit "Poussez-vous, poussez-vous" Ils se poussÚrent tous et l'un d'eux tomba du nid. Ils étaient deux dans le nid et le petit dit "Poussez-vous, poussez-vous" Ils se poussÚrent tous et l'un d'eux tomba du nid. 1ére fin possible Il était seul dans le nid et le petit dit OUF !!!! 2nd fin possible Il était seul dans le nid et le petit dit "je m'ennuie". Vidéo recommandée par un internaute si disponible Texte lu 18869 fois ! Commentaires sur cette comptine -> Pas de commentaires actuellement !
Orces petits canaris blancs n'étaient autres que des aigrettes qui, à chaque jour de marché, se transformaient pour vivre un peu au milieu des hommes. Avant que Baffo ait atteint sa case, le canari redevint aigrette. L'oiseau saisit alors la petite fille et s'envola avec elle jusqu'au sommet d'un grand arbre.
Le ventre Ă vide je mange J'engloutis mes colĂšres La tĂȘte pleine alanguie Mon amour je le cache Les secrets je vous range Au fond de mon grenier Ils dessinent dans mon ventre Ne veulent-ils pas rester J'installe de la lumiĂšre Les sentiments s'agacent Ils bougent dans tous les sens Je ne peux plus les garder refrain Le nid des 100 soucis Chavire, les histoires en chamaille Le dedans le dehors se froissent NausĂ©abondes Dans ma pelote se niche Mes caprices et mes peurs Une fringale asservie Le prince au bois dormant Finira dans mon ventre Les fins heureuses aussi refrainx2 Le nid des 100 soucis Chavire, les histoires en chamaille Le dedans le dehors se froissent NausĂ©abondes x6 Le nid des 100 soucis chavire se chamaille chamaille, chamaille, chamaille. Paroles ajoutĂ©es par nos membres Ă©couter la playliste PAROLES DE CHANSONS SIMILAIRES PAROLES LES PLUS VUES
26juil. 2019 - đ DĂ©couvrez "Ils Ă©taient 5 dans le nid", une chanson idĂ©ale pour amuser bĂ©bĂ© ou Ă©veiller vos petits!đ” Plus de chants et berceuses avec paroles pour l'Ă©veil
La comptine "Ils étaient 5 dans le nid" pour les enfants Paroles Ils étaient 5 dans le nid, Et le petit dit "Poussez-vous, poussez-vous" Et l'un d'eux tomba du nid. Ils étaient 4 dans le nid, Et le petit dit "Poussez-vous, poussez-vous" Et l'un d'eux tomba du nid. Ils étaient 3 dans le nid, Et le petit dit "Poussez-vous, poussez-vous" Et l'un d'eux tomba du nid. Ils étaient 2 dans le nid, Et le petit dit "Poussez-vous, poussez-vous" Et l'un d'eux tomba du nid. Il était seul dans le nid, Et le petit dit "Aaaaaaah"
Parolesde la comptine Ils Ă©taient 5 dans le nid : Ils Ă©taient 5 dans le nid et le petit dit : « Poussez-vous, poussez-vous ! » Et l'un d'eux tomba du nid Cette comptine permet aux tout-petits d'apprendre Ă compter Ă rebours de 5 Ă 1 et peut ĂȘtre accompagnĂ©e d'un jeu de doigts afin de mĂ©moriser plus facilement les paroles.
7 Kasım 2015 Cumartesi Ils Ă©taient 5 dans le nid La comptine Ils Ă©taient 5 dans le nid pour les enfants Paroles Ils Ă©taient 5 dans le nid, Et le petit dit Poussez-vous, . Gönderen Aslar Emrak zaman 1128 Etiketler dans, Ă©taient, Ils, nid Hiç yorum yok Yorum Gönder Sonraki Kayıt Ănceki Kayıt Ana Sayfa Kaydol Kayıt Yorumları Atom
Ilsétaient trois dans le nid et le petit dit : "Poussez-vous, poussez-vous" Ils se poussÚrent tous et l'un d'eux tomba du nid. Ils étaient deux dans le nid et le petit dit : "Poussez-vous, poussez-vous" Ils se poussÚrent tous et l'un d'eux tomba du nid. (1ére fin possible) Il était seul dans le nid et le petit dit OUF !!!!
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LedĂ©roulement de l âactivitĂ© Chanter la chanson en associant les mouvements de la marionnette et en variant sa voix. Paroles : Ils Ă©taient 5 oiseaux dans le nid Et le petit dit : « Poussez-vous, poussez-vous ! » Et lâun dâeux tomba du nid Youououou A rĂ©pĂ©ter 4 x
Les abolitionnistes sont-ils vraiment gentils ⊠ou les contradictions dâun mouvement davantage prohibitionniste quâ mĂ©dias nous le rĂ©pĂštent Ă longueur de temps, les associations abolitionnistes seraient des associations dâaide aux prostituĂ©es ». Eux-mĂȘmes nous lâassurent, ils ne veulent que notre bien et militent pour lâabolition de la prostitution afin que nous nâayons plus besoin de subir une marchandisation du corps », un viol tarifĂ© » ou encore un esclavage sexuel ».Quand bien mĂȘme nous avons toujours besoin des revenus que nous gagnons par le travail sexuel, ils exigent la pĂ©nalisation de nos clients, malgrĂ© nos oppositions et manifestations[1], car ils sauraient mieux que nous ce qui serait bon pour nous, et pour mettre Ă bien ce grand projet de sociĂ©tĂ© que serait lâ abolition ». PĂ©naliser nos clients ne serait pas de la prohibition, plutĂŽt de lâabolition. Allez ces gens lĂ comprennent ils eux-mĂȘmes ? De quoi sont-ils sĂ»rs au juste ?DĂ©pĂ©naliser le racolage ou pas ? Les abolitionnistes prĂ©tendent toujours ne pas vouloir lutter contre les prostituĂ©es bien quâils veulent les empĂȘcher de se prostituer, mais câest pour leur bien. Pour preuve, ils mettent toujours en avant quâeux aussi seraient en faveur de la dĂ©pĂ©nalisation du racolage public. Or, ces beaux discours sont rarement suivis de faits. Nous ne voyons jamais ou rarement les abolitionnistes se mobiliser contre cette rĂ©pression. Nous constatons mĂȘme quâils travaillent avec la police qui redirigent les travailleurs arrĂȘtĂ©s pour racolage vers ces mĂȘmes associations abolitionnistes afin quâils se rĂ©insĂšrent socialement»⊠Les associations abolitionnistes touchent en effet beaucoup de subventions publiques pour faire ce travail. On pourrait donc penser quâelles bĂ©nĂ©ficient en bonne partie de cette pĂ©nalisation du racolage vu que la police leur ramĂšne rĂ©guliĂšrement des cela ne tienne, quand nous les interpelons, ils se prononcent pour lâabrogation du dĂ©lit de racolage. Croyons-les. Mais, trĂšs vite, ils rajoutent que ce ne serait pas suffisant pour une politique abolitionniste globale. Il faudrait coupler la dĂ©pĂ©nalisation du racolage avec la pĂ©nalisation des clients. Sâils nâont pas tout, alors ils sâopposent, et câest bien ce quâils ont fait lorsque la sĂ©natrice EELV Esther Benbassa a dĂ©posĂ© une proposition de loi afin dâabroger le dĂ©lit de racolage public. 53 associations abolitionnistes rassemblĂ©es au sein du collectif Abolition 2012 » ont communiquĂ© contre la proposition de loi la dĂ©nonçant comme un saucissonage ». Leur communiquĂ© disait La stratĂ©gie dâadoption prĂ©cipitĂ©e dâune loi dâabrogation seule du dĂ©lit de racolage rĂ©vĂšle la volontĂ© de mettre Ă mal la construction dâune politique globale et abolitionniste en France. »[2]Ces associations abolitionnistes se sont donc concrĂštement opposĂ©s Ă la proposition de loi de dĂ©pĂ©nalisation du racolage⊠La rĂ©ponse du STRASS[3] fut rapide Stopper une violence faite aux femmes nâest jamais une dĂ©cision prĂ©cipitĂ©eâ lâabrogation du dĂ©lit de racolage est urgente ! Elle doit se faire sans condition ! »[4]Morgane Merteuil, leur secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale a ainsi dĂ©noncĂ© une prise en otage des travailleurs du sexe, qui devraient subir le chantage abolitionniste. Tant quâils ne parviendront pas Ă faire passer la pĂ©nalisation des clients, Ă laquelle les travailleurs du sexe sâopposent, ils continueront de bloquer la dĂ©pĂ©nalisation du racolage. Tant pis donc si les travailleurs et travailleuses du sexe continuent de subir chaque jour et chaque nuit des rafles, des gardes Ă vue, des amendes, des fouilles au corps, des camionnettes enlevĂ©es Ă la fourriĂšre ainsi que les consĂ©quences dâune telle rĂ©pression Ă savoir violences accrues, baisse des prix, viols, insultes, racket, contaminations, clandestinitĂ© accrue, les travailleurs du sexe sans papiers ou pas ? Dâautres questions se posent. Le STRASS revendique la rĂ©gularisation de tous les travailleurs du sexe sans papiers, qui serait un bien meilleur moyen de lutter contre la traite des ĂȘtres humains que la pĂ©nalisation des clients.[5]Sur ce point, les abolitionnistes ne sont pas clairs. Ils dĂ©fendent des papiers pour les victimes de la traite et du proxĂ©nĂ©tisme. Sachant quâils font souvent lâamalgame entre travailleurs du sexe migrants et victimes de la traite, on pourrait penser quâils voudraient la rĂ©gularisation de tout le monde.[6] Mais les dĂ©bats de la proposition de loi Benbassa au SĂ©nat le 28 mars 2013, la ministre Vallaud Belkacem a dĂ©clarĂ© que La France nâest pas un pays dâaccueil de la prostitution ». Comme les autres abolitionnistes, elle reprend les chiffres de la police disant que 80% des prostituĂ©es seraient Ă©trangĂšres, sous entendu, des victimes de la traite. La France va-t-elle donner des papiers aux travailleurs du sexe Ă©trangers tout en ne voulant pas les accueillir?Durant un dĂ©bat sur RFI le 27mars 2013, Madame Merteuil secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale du STRASS interpelle le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Mouvement du NID, GrĂ©goire ThĂ©ry, prĂ©cisĂ©ment sur cette question des travailleurs sans papiers. Le Mouvement du NID sâoppose tâil Ă leur rĂ©gularisation oui ou non ?Celui-ci rĂ©pondit Il y a des rĂ©seaux qui tĂ©lĂ©commandent des demandes dâasile ou des titres de sĂ©jour, non pas pour que les personnes quâils exploitent sâĂ©mancipent, mais pour quâelles aient des papiers et pour pouvoir les exploiter en situation rĂ©guliĂšre ce qui est plus simple. Donc nous nous disons quâil faut donner un titre de sĂ©jour Ă toutes les victimes de proxĂ©nĂ©tisme et de la traite des ĂȘtres humains, mĂȘme quand elles ne dĂ©noncent pas leurs proxĂ©nĂštes. Mais il ne faut pas donner des papiers, juste pour le principe de donner de papiers quand ce sont des rĂ©seaux qui tĂ©lĂ©commandent. »[7]Pas sĂ»r de comprendre, puisque seules les victimes de la traite pourraient obtenir des papiers, mais je croyais que toutes les migrantes Ă©taient victimes de la traite⊠?Et puis, des papiers oui, mais selon certaines conditions ? Ătre victime de proxĂ©nĂ©tisme ou de traite et ne pas ĂȘtre tĂ©lĂ©commandĂ© par un rĂ©seau. Câest un peu contradictoire non ?Les travailleurs du sexe protĂ©gĂ©s ou criminalisĂ©s par les lois sur le proxĂ©nĂ©tisme ?Dans les attaques rĂ©guliĂšres que les abolitionnistes portent contre le STRASS, ils critiquent souvent sa position demandant la dĂ©pĂ©nalisation des lois sur le proxĂ©nĂ©tisme. En effet, le STRASS juge que ces lois visent davantage Ă pĂ©naliser les travailleurs du sexe eux-mĂȘmes et que le droit commun suffirait Ă les protĂ©ger contre les abus, les violences, extorsions de revenus, travail forcĂ©, STRASS dĂ©nonce le proxĂ©nĂ©tisme comme une loi dâexception qui pousse les travailleurs du sexe hors du droit commun, qui est donc stigmatisante car ne sâappliquant que contre le travail sexuel, tandis que les autres travailleurs sont protĂ©gĂ©s par le code du travail, les prudhommes, la loi lois pĂ©nalisent les travailleurs du sexe, par exemple quand ils veulent louer un studio pour travailler, se prĂȘter une camionnette, travailler Ă plusieurs pour leur sĂ©curitĂ©, faire de la publicitĂ© pour leurs services sur un site web, face, les abolitionnistes jouent sur les amalgames entre proxĂ©nĂ©tisme de contrainte travail forcĂ© que le STRASS veut toujours voir puni mais par le droit commun, et le proxĂ©nĂ©tisme de soutien aide Ă la prostitution qui criminalise mĂȘme les travailleurs du sexe pour tout acte de solidaritĂ© entre eux, et qui ne devrait donc plus avoir lieu dâĂȘtre quand on est censĂ© sâopposer Ă la pĂ©nalisation des travailleurs du une lettre au parti politique EELV dont des Ă©lus soutiennent les efforts du STRASS, signĂ©e par GrĂ©goire ThĂ©ry du Mouvement du NID et cosignĂ©e par plusieurs autres associations abolitionnistes, ceux-ci sâen prennent violemment au STRASS. Le texte sâintitule Feux Verts au proxĂ©nĂ©tismeâ et on peut y lire le passage suivant Alors que les associations abolitionnistes et fĂ©ministes dĂ©fendent les personnes prostituĂ©es tout en luttant contre le systĂšme prostitutionnel, le STRASS dĂ©fend le systĂšme prostitutionnel, les intĂ©rĂȘts proxĂ©nĂštes et lâindustrie du sexe, quitte Ă taire, et faire taire, les violences infligĂ©es aux personnes STRASS rĂ©clame lâabrogation des lois de lutte contre le proxĂ©nĂ©tisme et dĂ©fend les intĂ©rĂȘts de lâindustrie du sexe. »[8]Une attaque similaire peut se lire Ă©galement dans lâappel du collectif Abolition 2012 Non au saucissonnageâ STRASS, lobby pro-prostitution qui milite notamment pour la dĂ©criminalisation du travail sexuel » mais aussi contre la reconnaissance de la prostitution comme une violence, contre lâinterdiction de tout achat dâun acte sexuel mais aussi pour lâabrogation des lois de lutte contre le proxĂ©nĂ©tisme »[9]Les abolitionnistes refusent donc de comprendre que les lois sur le proxĂ©nĂ©tisme pĂ©nalisent les travailleurs du sexe et font mine que sây opposer serait forcĂ©ment Ă contrario dĂ©fendre lâexploitation sexuelle et la le mĂȘme GrĂ©goire ThĂ©ry dans le dĂ©bat qui lâanime Ă Madame Merteuil sur RFI dĂ©clarait Dans les cas de proxĂ©nĂ©tisme, nous dĂ©fendons des personnes prostituĂ©es notamment Ă©trangĂšres, qui sont elles mĂȘmes poursuivies comme vous le dĂ©noncez pour proxĂ©nĂ©tisme alors quâelles sont instrumentalisĂ©es par des rĂ©seaux. Donc oui le proxĂ©nĂ©tisme regroupe des choses qui sont larges. »[10]Enfin, les abolitionnistes semblent admettre que les lois sur le proxĂ©nĂ©tisme pĂ©nalisent aussi les travailleurs du sexe au lieu de les protĂ©ger, de surcroit dans ce cas prĂ©cis, des victimes de proxĂ©nĂ©tisme⊠Monsieur ThĂ©ry admet que le proxĂ©nĂ©tisme regroupe des choses plus larges que le simple proxĂ©nĂ©tisme de contrainte, et donc fait bien une distinction entre les ne lâa pas empĂȘchĂ© de soutenir la vice prĂ©sidente PCF du conseil rĂ©gional dâIle de France, Henriette Zoughebi, en faveur de laquelle il tĂ©moigna lors du procĂšs que le STRASS a menĂ© contre elle pour diffamation et quâil gagna.[11] ThĂ©ry a signĂ© avec dâautres abolitionnistes un texte de soutien publiĂ© par LâHumanitĂ© dans lequel on peut lire La phrase incriminĂ©e est la suivante Nous pouvons remercier Sarkozy dâavoir offert aux proxĂ©nĂštes, dĂ©guisĂ©s en prostituĂ©s ou en alliĂ©s des prostituĂ©es, une clĂ© magique qui leur ouvre toutes les portes, notamment celles du SĂ©nat. » Henriette Zoughebi dĂ©nonçait ainsi les groupes ou les personnes qui revendiquent la dĂ©pĂ©nalisation du proxĂ©nĂ©tisme ou se prĂ©sentent publiquement comme des ressources pour des jeunes qui dĂ©marrent dans la prostitution ». En cela, ils facilitent, aident et promeuvent la prostitution dâautrui et commettent des agissements proxĂ©nĂštes. En effet, selon le Code pĂ©nal, le proxĂ©nĂ©tisme est le fait, par quiconque, de quelque maniĂšre que ce soit 1° dâaider, dâassister ou de protĂ©ger la prostitution dâautrui ; 2° de tirer profit de la prostitution dâautrui, dâen partager les produits ou de recevoir des subsides dâune personne se livrant habituellement Ă la prostitution ; 3° dâembaucher, dâentraĂźner ou de dĂ©tourner une personne en vue de la prostitution ou dâexercer sur elle une pression pour quâelle se prostitue ou continue Ă le faire. » Les propos dâHenriette Zoughebi nâĂ©taient donc pas excessifs. Par ailleurs, aucun individu ni aucun groupe nâĂ©tait nommĂ©ment dĂ©signĂ© dans le texte mis en cause. Pourtant, le Strass sây est reconnu. Dont acte. »[12]Les abolitionnistes connaissent donc bien la loi, ils la dĂ©fendent, et pour beaucoup dâentre eux, considĂšrent que le STRASS commettrait des agissements proxĂ©nĂštes ». Les choses plus larges » dont ThĂ©ry parle, et qui font partie des actes criminalisĂ©s par ces lois, recouvrent donc souvent une pĂ©nalisation des travailleurs du sexe. Ils le savent. Mais ils continuent de la dĂ©fendre et dâaccuser tous ceux qui sây opposent des pires crimes, en profitant des amalgames quâeux-mĂȘmes maintiennent bien prostituĂ©es toutes des victimes qui veulent sortir de la prostitution? En dernier point, nous reviendrons sur les affirmations des abolitionnistes quand au fait que la prostitution serait toujours une violence » et que les prostituĂ©es seraient toujours des victimes ». Affirmation bien pratique pour confisquer la parole de ces victimes, qui logiquement, sont tellement dĂ©munies quâelles ont besoin des abolitionnistes pour quâils relaient leur suffit de se rendre sur le site du Mouvement du NID pour trouver ces affirmations par exemple dans ce passage Cette supposĂ©e distinction entre prostitution "volontaire" et "forcĂ©e" facilite lâexploitation des personnes les plus vulnĂ©rables. ConsĂ©quence Ă©galement insupportable, employer un tel vocabulaire montre du mĂ©pris pour les paroles des personnes prostituĂ©es, qui disent assez quâil nây a pas de vrais choix dans la prostitution... »[13]Cependant, face Ă une de ces personnes prostituĂ©es », GrĂ©goire ThĂ©ry dans le dĂ©bat qui lâoppose Ă Merteuil sur RFI dĂ©clarait Absolument pas. Nous ne disons pas que toutes les personnes sont contraintes Ă la prostitution ou quâelles sont toutes victimes. Dâailleurs sur les 5000 personnes que nous rencontrons il nây a que 1500 qui nous demandent du soutien concret et ce soutien concret, ce nâest pas forcĂ©ment une aide pour quitter la prostitution. Donc ça veut bien dire que toutes les prostituĂ©es ne sont pas contraintes et forcĂ©es Ă la prostitution. »[14]Nous qui croyions que la grande majoritĂ© des prostituĂ©es Ă©taient victimes de la traite ou de proxĂ©nĂ©tisme, dâun trauma intĂ©rieur dĂ» Ă un viol dans lâenfance, ou dâune contrainte Ă©conomique telle que cela justifiait de dĂ©fendre des lois pĂ©nalisant leurs clients et leur travail. VoilĂ maintenant que Monsieur ThĂ©ry nous apprend que la majoritĂ© des personnes que le Mouvement du NID rencontre ne veulent pas de leur soutien », et que ce soutien nâest pas forcĂ©ment une aide pour quitter la prostitution ».On nous aurait menti ?Quand on pousse les abolitionnistes dans leurs retranchements, il est facile de se rendre compte quâils sâarrangent souvent avec la vĂ©ritĂ©, avec les chiffres, les concepts en les amalgamant, et se drapent dâune belle couverture dâĂ©motion feinte ? et de prĂ©tendues ? bonnes intentions pour dĂ©fendre des politiques qui ne protĂšgent pas les travailleurs du sexe, mais au contraire, les pĂ©nalisent. Ces personnes qui se nomment abolitionnistes en se comparant Ă ceux qui ont combattu lâesclavage, devraient plutĂŽt ĂȘtre nommĂ©es des prohibitionnistes et/ou des putophobes, comme tous ceux qui veulent criminaliser des actes sexuels entre adultes consentants.[1]
Initialement il existait une dimension catholique dans lâaction du Nid, et les personnes aidĂ©es Ă©taient Ă©vangĂ©lisĂ©es. En 1973, lâassociation connaĂźt une scission. LâAmicale du Nid en devient le versant laĂŻque et professionnel, elle se fait reconnaĂźtre par les pouvoirs publics. Si le militantisme
Pour aller dans le sens de Julien, voici une comptine qui pourrait se trouver dans un sac boĂźte,... Ă comptines. Les trois oiseaux sont Ă placer dans le nid petit panier fait par mes soins au crochet puis dire la comptine en enlevant un oiseau Ă chaque fois. Seul l'oiseau n°1 a pic Ă brochette de façon Ă le remuer au travers du nid et "faire tomber" les autres oiseaux. Trois oiseaux pour commencer mais j'ai le matĂ©riel prĂȘt jusqu'Ă 6 pour faire Ă©voluer cette comptine avec mes aĂźnĂ©s. J'ai trouvĂ© les modĂšles des oiseaux ici
parolesils étaient 5 dans le nid. Les lettres de Marcel Proust dans le Fonds Henry Bordeaux à Chambéry : retour sur une amitié Du coté de chez Proust. Concordances entre les cotes des archives (83) et la correspondance publiée Les lettres de Marcel Proust dans le Fonds Henry Bordeaux à Chambéry : retour sur une amitié et présentation de trois lettres dont deux inédites
Pixabay AmĂ©rindiens Le message prĂ©monitoire des Indiens dâAmĂ©rique Le destin des AmĂ©rindiens annonçait celui de lâensemble des habitants de la planĂšte qui assistent impuissants Ă la destruction de leur environnement, aprĂšs la confiscation de leur espace et de leurs ressources. Le message des Indiens est aussi une source de sagesse. FondĂ©e sur le respect de la nature et la comprĂ©hension de lâEsprit qui est en toute chose »⊠Nous avons toujours eu beaucoup; nos enfants nâont jamais pleurĂ© de faim, notre peuple nâa jamais manquĂ© de rien⊠Les rapides de Rock River nous fournissaient un excellent poisson, et la terre trĂšs fertile a toujours portĂ© de bonnes rĂ©coltes de maĂŻs, de haricots, ce citrouilles, de courges⊠Ici Ă©tait notre village depuis plus de 100 ans pendant lesquels nous avons tenu la vallĂ©e sans quâelle nous fĂ»t jamais disputĂ©e. Si un prophĂšte Ă©tait venu Ă notre village en ce temps-lĂ nous prĂ©dire ce qui allait advenir, et ce qui est advenu, personne dans le village ne lâaurait cru. » Black Hawk, chef indien Nous aimons la tranquillitĂ©; nous laissons la souris jouer en paix; quand les bois frĂ©missent sous le vent, nous nâavons pas peur. » Chef indien au gouverneur de Pennsylvanie en 1796 Nous le savons la terre nâappartient pas Ă lâhomme, câest lâhomme qui appartient Ă la terre. Nous le savons toutes choses sont liĂ©es. Tout ce qui arrive Ă la terre arrive aux fils de la terre. Lâhomme nâa pas tissĂ© la toile de la vie, il nâest quâun fil de tissu. Tout ce quâil fait Ă la toile, il le fait Ă lui-mĂȘme. » Seattle, chef indien Suquamish Le Lakota Ă©tait empli de compassion et dâamour pour la nature, et son attachement grandissait avec lâĂąge. ⊠Câest pourquoi les vieux Indiens se tenaient Ă mĂȘme le sol plutĂŽt que de rester sĂ©parĂ©s des forces de vie. Sâasseoir ou sâallonger ainsi leur permettait de penser plus profondĂ©ment, de sentir plus vivement. Ils contemplaient alors avec une plus grande clartĂ© les mystĂšres de la vie et se sentaient plus proches de toutes les forces vivantes qui les entouraient. Le vieux Lakota Ă©tait un sage. Il savait que le coeur de lâhomme Ă©loignĂ© de la nature devient dur. Il savait que lâoubli du respect dĂ» Ă tout ce qui pousse et Ă ce qui vit amĂšne Ă©galement Ă ne plus respecter lâhomme. Aussi maintenait-il les jeunes sous la douce influence de la nature. » Saviez-vous que les arbres parlent? Ils le font pourtant ! Ils se parlent entre eux et vous parleront si vous Ă©coutez. Lâennui avec les Blancs, câest quâils nâĂ©coutent pas ! Ils nâont jamais Ă©coutĂ© les Indiens, aussi je suppose quâils nâĂ©couteront pas non plus les autres voix de la nature. Pourtant, les arbres mâont beaucoup appris tantĂŽt sur le temps, tantĂŽt sur les animaux, tantĂŽt sur le Grand Esprit. » Tatanga Mani ou Walking Buffalo, indien Stoney Canada Les Blancs se moquent de la terre, du daim ou de lâours. Lorsque nous, Indiens, cherchons les racines, nous faisons de petits trous. Lorsque nous Ă©difions nos tipis, nous faisons de petits trous. Nous nâutilisons que le bois mort. Lâhomme blanc, lui, retourne le sol, abat les arbres, dĂ©truit tout. Lâarbre dit ArrĂȘte, je suis blessĂ©, ne me fais pas mal ». Mais il lâabat et le dĂ©bite. Lâesprit de la terre le hait. Il arrache les arbres et les Ă©branle jusquâĂ leurs racines. Il scie les arbres. Cela leur fait mal. Les Indiens ne font jamais de mal, alors que lâhomme blanc dĂ©molit tout. Il fait exploser les rochers et les laisse Ă©pars sur le sol. La roche dit ArrĂȘte, tu me fais mal ». Mais lâhomme blanc nây fait pas attention. Quand les Indiens utilisent les pierres, ils les prennent petites et rondes pour y faire leur feu⊠Comment lâesprit de la terre pourrait-il aimer lâhomme blanc?⊠Partout oĂč il la touche, il y laisse une plaie. » Vieille sage Wintu Indiens de Californie Je peux me rappeler lâĂ©poque oĂč les bisons Ă©taient si nombreux quâon ne pouvait les compter, mais les Wasichus hommes blancs les ont tuĂ©s tant et tant quâil ne reste que des carcasses lĂ oĂč ils venaient paĂźtre auparavant. Les Wasichus ne les tuaient pas pour manger; ils les tuaient pour le mĂ©tal qui les rend fous et ils ne gardaient que la peau pour la vendre. Parfois ils ne les dĂ©peçaient mĂȘme pas. Ils ne prenaient que les langues et jâai entendu parler de bateaux-de-feu descendant le Missouri chargĂ©s de langues de bison sĂ©chĂ©es. Parfois ils ne prenaient mĂȘme pas les langues; ils les tuaient simplement pour le plaisir de tuer. Ceux qui ont fait cela Ă©taient des fous. Quand nous chassions le bison, nous ne le faisions que selon nos besoins. » Hehaka Sapa, grand chef Sioux Vous avez remarquĂ© que toute chose faite par un indien est dans un cercle. Nos tipis Ă©taient ronds comme des nids dâoiseaux et toujours disposĂ©s en cercle. Il en est ainsi parce que le pouvoir de lâUnivers agit selon des cercles et que toute chose tend Ă ĂȘtre ronde. Dans lâancien temps, lorsque nous Ă©tions un peuple fort et heureux, tout notre pouvoir venait du cercle sacrĂ© de la nation, et tant quâil ne fut pas brisĂ©. Tout ce que fait le pouvoir de lâUnivers se fait dans un cercle. Le ciel est rond et jâai entendu dire que la terre est ronde comme une balle et que toutes les Ă©toiles le sont aussi. Les oiseaux font leur nid en cercle parce quâils ont la mĂȘme religion que nous. Le soleil sâĂ©lĂšve et redescend dans un cercle, la lune fait de mĂȘme, et tous deux sont rond. MĂȘme les saisons forment un grand cercle dans leur changements et reviennent toujours lĂ oĂč elles Ă©taient. La vie de lâhomme est dans un cercle de lâenfance jusquâĂ lâenfance, et ainsi en est-il pour chaque chose oĂč lâĂ©nergie se meut. » Hehaka Sapa, ou Black Elk, indien Oglala, branche des Dakotas Sioux La vie dans un tipi est bien meilleure. Il est toujours propre, chaud en hiver, frais en Ă©tĂ©, et facile Ă dĂ©placer. Lâhomme blanc construit une grande maison, qui coĂ»te beaucoup dâargent, ressemble Ă une grande cage, ne laisse pas entrer le soleil, et ne peut ĂȘtre dĂ©placĂ©e; elle est toujours malsaine. Les Indiens et les animaux savent mieux vivre que lâhomme blanc. Personne ne peut ĂȘtre en bonne santĂ© sans avoir en permanence de lâair frais, du soleil, de la bonne eau. Si le Grand Esprit avait voulu que les hommes restassent Ă un endroit, il aurait fait le monde immobile; mais il a fait quâil change toujours, afin que les oiseaux et les animaux puissent se dĂ©placer et trouver toujours de lâherbe verte et des baies mures. Lâhomme blanc nâobĂ©it pas au Grand Esprit. Câest pourquoi nous ne pouvons ĂȘtre dâaccord avec lui. » Indiens dâAmĂ©rique Flying Hawk, chef Sioux du clan des Oglalas Les vastes plaines ouvertes, les belles collines et les eaux qui serpentent en mĂ©andres compliquĂ©s nâĂ©taient pas sauvages » Ă nos yeux. Seul lâhomme blanc trouvait la nature sauvage, et pour lui seul la terre Ă©tait infestĂ©e » dâanimaux sauvages » et de peuplades sauvages ». A nous, la terre paraissait douce, et nous vivions comblĂ©s des bienfaits du Grand MystĂšre. Elle ne nous devint hostile quâĂ lâarrivĂ©e de lâhomme barbu de lâEst qui nous accable dâinjustices insensĂ©es et brutales. » Standing Bear, chef Lakota Sioux Notre terre vaut mieux que de lâargent. Elle sera toujours lĂ . Elle ne pĂ©rira pas, mĂȘme dans les flammes dâun feu. Aussi longtemps que le soleil brillera et que lâeau coulera, cette terre sera ici pour donner vie aux hommes et aux animaux. Nous ne pouvons vendre la vie des hommes et des animaux. Câest pourquoi nous ne pouvons vendre cette terre. Elle fut placĂ©e ici par le Grand Esprit et nous ne pouvons la vendre parce quâelle ne nous appartient pas. » Chef indien Blackfeet Pieds-Noirs Mes jeunes gens ne travailleront hommes qui travaillent ne peuvent rĂȘver. Et la sagesse nous vient des rĂȘves. » Smohalla, chef indien Sokulls Le Grand Esprit nous a donnĂ© une vaste terre pour y vivre, et des bisons, des daims, des antilopes et autres gibier. Mais vous ĂȘtes venus et vous mâavez volĂ© ma terre. Vous tuez mon gibier. Il devient dur alors pour nous de vous nous dites que pour vivre, il faut travailler. Or le Grand Esprit ne nous a pas fait pour travailler, mais pour vivre de la autres, hommes blancs, vous pouvez travailler si vous le voulez. Nous ne vous gĂȘnons nullement. Mais Ă nouveau vous nous dites pourquoi ne devenez-vous pas civilisĂ©s? » Nous ne voulons pas de votre civilisation ! Nous voulons vivre comme le faisaient nos pĂšres et leurs pĂšres avant eux. Crazy Horse, grand chef Sioux du clan Oglalas Vous ĂȘtes dĂ©jĂ si misĂ©rables que vous ne pouvez le devenir plus. Quels genre dâhomme doivent ĂȘtre les EuropĂ©ens? Quelle espĂšce de crĂ©ature choisissent-ils dâĂȘtre, forcĂ©s de faire le bien et nâayant pour Ă©viter le mal dâautre inspiration que la peur de la punition? ⊠Lâhomme nâest pas seulement celui qui marche debout sur ses jambes, qui sait la lecture et lâĂ©criture et montrer mille exemples de son industrie⊠En vĂ©ritĂ© mon cher frĂšre, je te plains du plus profond de mon Ăąme. Suis mon conseil et devient Huron. Je vois clairement la profonde diffĂ©rence entre ma condition et la tienne. Je suis le maĂźtre de ma condition. Je suis le maĂźtre de mon corps, jâai lâentiĂšre disposition de moi-mĂȘme, je fais ce qui me plaĂźt, je suis le premier et le dernier de ma nation, je ne crains absolument aucun homme, je dĂ©pends seulement du Grand Esprit. Il nâen est pas de mĂȘme pour toi. Ton corps aussi bien que ton Ăąme sont condamnĂ©s Ă dĂ©pendre de ton grand capitaine, ton vice-roi dispose de toi. Tu nâas pas la libertĂ© de faire ce que tu as dans lâesprit. Tu as peur des voleurs, des assassins, des faux-tĂ©moins, etc. Et tu dĂ©pends dâune infinitĂ© de personne dont la place est situĂ©e au-dessus de la tienne. Nâest-ce pas vrai ? » Kondiarionk, chef Huron, sâadressant au baron de Lahontan, lieutenant français en Terre-Neuve Les hommes blancs annonçaient bien haut que leurs lois Ă©taient faites pour tout le monde, mais il devint tout de suite clair que, tout en espĂ©rant nous les faire adopter, ils ne se gĂȘnaient pas pour les briser eux-mĂȘmes. Leurs sages nous conseillaient dâadopter leur religion mais nous dĂ©couvrĂźmes vite quâil en existant un grand nombre. Nous ne pouvions les comprendre, et deux hommes blancs Ă©taient rarement dâaccord sur celle quâil fallait prendre. Cela nous gĂȘna beaucoup jusquâau jour oĂč nous comprĂźmes que lâhomme blanc ne prenait pas plus sa religion au sĂ©rieux que ses lois. Ils les gardait Ă portĂ©e de la main, comme des instruments, pour les employer Ă sa guise dans ses rapports avec les Ă©trangers. » Pachgantschilhilas, chef des Delawares Chaque annĂ©e notre envahisseur blanc devient plus avide, exigeant, oppressif et autoritaire⊠La misĂšre et lâoppression, tel est le lot qui nous Ă©choit⊠Ne sommes-nous pas dĂ©pouillĂ©s jour aprĂšs jour du peu de libertĂ© qui nous reste ? A moins que les tribus ne se liguent unanimement pour modĂ©rer les ambitions et lâaviditĂ© des Blancs, ils nous auront bientĂŽt tous conquis et dĂ©sunis, nous serons chassĂ©s de notre pays natal et Ă©parpillĂ©s comme les feuilles dâautomne par le vent. » Tecumseh, chef Shawnee, en 1812 Nous ne voulons pas des chariots de feu qui font du bruit trains Ă vapeur sur les terrains de chasse au bisons. Si les Visages PĂąles sâavancent encore sur nos terres, les scalps de vos frĂšres seront dans les wigwams des Cheyennes. Jâai dit ! » Roman Nose, chef-guerrier des Cheyennes, sâadressant au gĂ©nĂ©ral Palmer en 1866 dans le Kans Regardez mes frĂšres, le printemps est venu, la terre a reçu les baisers du soleil et nous verrons bientĂŽt les fruits de cet amour. Chaque graine est Ă©veillĂ©e, et de mĂȘme, tout animal est en vie. Câest Ă ce pouvoir mystĂ©rieux que nous devons nous aussi notre existence. Câest pourquoi nous concĂ©dons Ă nos voisins, mĂȘme nos voisins animaux, autant de droit quâĂ nous dâhabiter cette terre. Cependant Ă©coutez-moi mes frĂšres, nous devons maintenant compter avec une autre race, petite et faible quand nos pĂšres lâont rencontrĂ©e pour la premiĂšre fois, mais aujourdâhui, elle est devenue tyrannique. Fort Ă©trangement, ils ont dans lâesprit la volontĂ© de cultiver le sol, et lâamour de possĂ©der est chez eux une maladie. Ce peuple a fait des lois que les riches peuvent briser mais non les pauvres. Ils prĂ©lĂšvent des taxes sur les pauvres et les faibles pour entretenir les riches qui gouvernent. Ils revendiquent notre mĂšre Ă tous, la terre, pour eux seuls et ils se barricadent contre leurs voisins. Ils dĂ©figurent la terre avec leurs constructions et leurs rebuts. Cette nation est comme le torrent de neige fondue qui sort de son lit et dĂ©truit tout sur son passage. » Tatanka Yotanka, ou Sitting Bull, grand chef Sioux FrĂšre, notre territoire Ă©tait grand et le vĂŽtre Ă©tait petit. Vous ĂȘtes maintenant devenus un grand peuple, et il nous reste Ă peine lâespace pour Ă©tendre nos couvertures. Vous avez notre pays, mais cela ne vous suffit pas. Vous voulez nous forcer Ă Ă©pouser votre religion. FrĂšre, continue Ă Ă©couter. Tu te dis envoyĂ© ici pour nous apprendre Ă rendre le culte au Grand Esprit dâune maniĂšre qui lui soit agrĂ©able. Et tu prĂ©tends que si nous nâadoptons pas la religion que vous les Blancs vous prĂȘchez, nous seront malheureux ici-bas. Tu dis ĂȘtre dans le vrai et que nous sommes perdus. Comment pourrions-nous vĂ©rifier la vĂ©ritĂ© de tes paroles? ⊠FrĂšre, tu dis quâil nây a quâune seule façon dâadorer et de servir le Grand Esprit. Si il nây a quâune religion, pourquoi le peuple blanc est-il si partagĂ© Ă ce sujet? Nous savons que votre religion est Ă©crite dans un livre. Pourquoi nâĂȘtes-vous pas tous dâaccord, si vous pouvez tous lire le livre? FrĂšre, nous ne comprenons pas ces choses. On nous dit que ta religion a Ă©tĂ© donnĂ©e Ă tes ancĂȘtres, et sâest transmise de pĂšre en fils. Nous aussi nous avons une religion que nos ancĂȘtres ont reçue et nous ont transmise, Ă nous, leurs enfants. Nous rendons le culte de cette maniĂšre. Il nous apprend Ă ĂȘtre reconnaissants pour toutes les faveurs que nous recevons, Ă nous aimer les uns les autres et Ă ĂȘtre unis. Nous ne nous querellons jamais Ă propos de religion parce que câest un sujet qui concerne chaque homme devant le Grand Esprit. » Sa-go-ye-wat-ha, ou Red Jacket, chef Seneca Iroquois et grand orateur des Six Nations Jâassiste avec tristesse au dĂ©clin de notre noble race. Nos pĂšres Ă©taient forts et leur pouvoir sâĂ©tendait sur tout le continent amĂ©ricain. Mais nous avons Ă©tĂ© rĂ©duits et brisĂ©s par la ruse et la rapacitĂ© de la race Ă peau blanche. Nous sommes maintenant obligĂ©s de solliciter, comme une aumĂŽne, le droit de vivre sur notre propre terre, de cultiver nos propres terres, de boire nos propres y a de nombreux hivers, nos sages ancĂȘtres ont prĂ©dit quâun grand monstre aux yeux blancs viendrait de lâEst, et quâeu fur et Ă mesure quâil avancerait il dĂ©vorerait la terre. Ce monstre, câest la race blanche, et la prĂ©diction est proche de son accomplissement. » O-noâ-sa, chef indien Le changement du costume tribal pour celui de lâhomme blanc fut brutal. Les effets sur la santĂ© et le confort des enfants furent considĂ©rables. Notre premier grief fut dâavoir les cheveux coupĂ©s. Les hommes Lakotas ont toujours portĂ© les cheveux longs. Plusieurs jours aprĂšs avoir Ă©tĂ© tondus, nous nous sommes sentis bizarres et mal Ă lâaise. Si lâargument avancĂ© Ă©tait vrai, Ă savoir lâĂ©limination des poux, pourquoi les filles nâavaient-elles pas subi le mĂȘme traitement que les garçons?La vĂ©ritĂ©, câest quâils voulaient nous transformer. Les cheveux courts Ă©tant la marque distinctive de lâhomme blanc, on nous lâimposa, alors que lui-mĂȘme conservait sa propre coutume de se laisser pousser les poils du visage. » Standing Bear, chef indien Lakota Les Wasichus nous ont mis dans ces boites carrĂ©es maisons, notre pouvoir sâen est allĂ© et nous allons mourir parce que le pouvoir nâest plus en sommes des prisonniers de guerre tant que nous attendons ici. Mais il y a un autre monde. » Hehaka, ou Black Elk Wapiti Noir, indien Sioux Enfant, je savais donner. Jâai perdu cette grĂące en devenant civilisĂ©. Je menais une existence naturelle, alors quâaujourdâhui je vis de lâartificiel. Le moindre joli caillou avait de la valeur Ă mes yeux. Chaque arbre Ă©tait un objet de respect. Aujourdâhui, jâadmire avec lâhomme blanc un paysage peint dont la valeur est exprimĂ©e en dollars ! » Chiyesa, Ă©crivain indien contemporain Je suis allĂ© Ă lâĂ©cole des hommes blancs. Jây ai appris Ă lire leurs livres de classe, les journaux et la bible. Mais jâai dĂ©couvert Ă temps que cela nâĂ©tait pas suffisant. Les peuples civilisĂ©s dĂ©pendent beaucoup trop de la page imprimĂ©e. Je me tournai vers le livre du Grand Esprit qui est lâensemble de sa crĂ©ation. Vous pouvez lire une grande partie de ce livre en Ă©tudiant la vous preniez tous vos livres et les Ă©tendez sous le soleil, en laissant pendant quelque temps la pluie, la neige et les insectes accomplir leur oeuvre, il nâen restera plus rien. Mais le Grand Esprit nous a fourni la possibilitĂ©, Ă vous et Ă moi, dâĂ©tudier Ă lâuniversitĂ© de la nature les forĂȘts, les riviĂšres, les montagnes, et les animaux dont nous faisons partie. Tatanga Mani ou Walking Buffalo, indien Stoney Canada Lâhomme blanc, dans son indiffĂ©rence pour la signification de la nature, a profanĂ© la face de notre MĂšre la Terre. Lâavance technologique de lâhomme blanc sâest rĂ©vĂ©lĂ©e comme une consĂ©quence de son manque dâintĂ©rĂȘt pour la voie spirituelle, et pour la signification de tout ce qui vit. LâappĂ©tit de lâhomme blanc pour la possession matĂ©rielle et le pouvoir lâa aveuglĂ© sur le mal quâil a causĂ© Ă notre MĂšre la Terre, dans sa recherche de ce quâil appelle les ressources naturelles. Et la voie du Grand Esprit est devenue difficile Ă voir pour presque tous les hommes, et mĂȘme pour beaucoup dâIndiens qui ont choisi de suivre la voie de lâhomme blanc. Aujourdâhui, les terres sacrĂ©es oĂč vivent les Hopis sont profanĂ©es par des hommes qui cherchent du charbon et de lâeau dans notre sol, afin de crĂ©er plus dâĂ©nergie pour les villes de lâhomme blanc. On ne doit pas permettre que cela continue. Sans quoi notre MĂšre la Nature rĂ©agirait de telle maniĂšre que presque tous les hommes auraient Ă subir la fin qui a dĂ©jĂ commencĂ©. Le Grand Esprit a dit quâon ne devait pas laisser cela arriver, mĂȘme si la prĂ©diction en a Ă©tĂ© faite Ă nos ancĂȘtres. Le Grand Esprit a dit de ne pas prendre Ă la terre, de ne pas dĂ©truire les choses vivantes. Aujourdâhui, presque toutes les prophĂ©ties se sont rĂ©alisĂ©es. Des routes grandes comme des riviĂšres traversent le paysage; lâhomme parle Ă travers un rĂ©seau de tĂ©lĂ©phone et il voyage dans le ciel avec ses avions. Deux grandes guerres ont Ă©tĂ© faites par ceux qui arborent le swastika ou le soleil levant. Le Grand Esprit a dit que si une gourde de cendres Ă©tait renversĂ©e sur la terre, beaucoup dâhommes mourraient, et que la fin de cette maniĂšre de vivre Ă©tait proche. Nous interprĂ©tons cela comme les bombes atomiques lancĂ©es sur Hiroshima et Nagasaki. Nous ne voulons pas que cela se reproduise dans aucun autre pays pour aucun autre peuple; cette Ă©nergie devrait servir Ă des fins pacifiques, non pour la guerre. Nous, les chefs religieux et porte-parole lĂ©gitimes du peuple indĂ©pendant des Hopis, avons Ă©tĂ© chargĂ©s par le Grand Esprit dâenvoyer au prĂ©sident des Etats-Unis et Ă tous les chefs spirituels une invitation Ă nous rencontrer pour discuter du salut de lâhumanitĂ©, afin que la Paix, lâUnitĂ© et la FraternitĂ© rĂšgnent partout oĂč il y a des hommes. » Lettre des Indiens Hopis au prĂ©sident Nixon en 1970 Ces textes sont extraits du livre de Luhan, Pieds nus sur la terre sacrĂ©e , une anthologie de la philosophie, du mode de vie et de la destinĂ©e des Indiens dâAmĂ©rique du Nord.
Ilsétaient 5 dans le nid. C'est une comptine idéale car les phrases sont trÚs répétitives et l'enfant peut jouer avec les personnages. Lorsque l'enfant s'ouvre au monde auditif, il y a tout à apprendre. Les sons, la voie, et aussi le sens de tout cela. C'est pourquoi, afin de donner du sens aux chansons, elles sont, au début, toujours
Une comptine que les enfants aiment bien pour compter à rebours de 5 à 1... et aborder la soustraction... On peut aussi s'amuser à faire revenir les oiseaux, les enfants aiment bien aussi ! Et on en profite pour reprendre la comptine en disant 1 oiseau et encore 1 oiseau; ça fait 2, etc. Pour écouter la comptine
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