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filmIl Ă©tait une fois en AmĂ©rique (infos) pinterest; tweeter; partager; j'aime; Citations similaires : Argent fait beaucoup mais amour fait tout. Proverbe Français. 8 Tous les jours, en fait d'amour, on fait trĂšs dĂ©licatement des choses fort grossiĂšres. Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux . 1 Comme la mode fait l'agrĂ©ment aussi fait-elle la justice. Blaise Pascal. Le mari fait leCannes, 1984. Sergio Leone prĂ©sente Ă la Croisette ce qui se rĂ©vĂ©lera ĂȘtre son film testament Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique. LâĂ©moi est grand Ă la vue de ce conte opiacĂ© et amer, venant clĂŽturer le triptyque dĂ©butĂ© avec Il Ă©tait une fois dans lâOuest 1968, poursuivi dans Il Ă©tait une fois la rĂ©volution 1971. Aujourdâhui unanimement considĂ©rĂ©e comme un chef-dâĆuvre, lâultime crĂ©ation du pape des westerns-spaghettis a Ă©tĂ© le fruit dâune gestation semĂ©e dâembĂ»ches. Ă tel point que ce joyau aurait pu rester Ă jamais dans les Ă©tait une fois⊠lâodyssĂ©e dâun dâadaptation, et un financement laborieuxLeone nâest lâauteur que de 7 films. Il commence Ă fantasmer le plus cĂ©lĂšbre dâentre eux en 1967, alors quâil vient de boucler sa âtrilogie du dollarâ avec le triomphe de Le Bon, la brute et le truand. Et quâil aspire Ă se diriger vers dâautres horizons que le western â un genre que le cinĂ©aste a largement participĂ© Ă rĂ©inventer. Son dĂ©clic ? The Hoods La Main armĂ©e. Soit lâautobiographie Ă©crite en prison par Harry Grey, un ex-truand juif. Les rouages du gangstĂ©risme y sont Ă©voquĂ©s sans fard. Leone est fascinĂ©. Il tient la matiĂšre premiĂšre de ce quâil espĂšre, dĂ©jĂ , ĂȘtre son opus rĂ©alisateur organise plusieurs rencontres, propose au repenti de devenir son conseiller technique. Mais voilà ⊠Les droits dâadaptation des mĂ©moires sont dĂ©jĂ aux mains dâun producteur amĂ©ricain. Alors que tout semble bloquĂ©, Leone sâaccroche et dĂ©cline mĂȘme lâoffre de la Paramount, qui lui proposait dâeffectuer un long-mĂ©trage sur la mafia italienne Le Parrain. Un certain Francis Ford Coppola sâen chargera, avec le succĂšs quâon lui Ă©tait une fois en AmĂ©rique se mue en serpent de mer. On en cause, mais personne nâen voit ne serait-ce que le museau. AprĂšs de houleuses nĂ©gociations et de trĂšs longs mois, Leone rĂ©cupĂšre enfin les droits dâadaptation du roman. Nouveau dĂ©fi, nouvelle croisade dĂ©goter un investisseur. Ce sera Arnon Milchan, un jeune milliardaire israĂ©lien. Alors que Leone dĂ©sespĂ©rait de pouvoir jamais sĂ©duire un producteur, la machine est pages de script pour une fresque dâanthologieAfin de rĂ©diger son script, LĂ©one sâĂ©tait entourĂ© dâune vingtaine de scĂ©naristes dont certaines pointures qui avaient dĂ©jĂ ĆuvrĂ© aux cĂŽtĂ©s de Visconti, ou Bertolucci. Abouti en 1981, leur travail a nĂ©cessitĂ© prĂšs de 12 ans dâĂ©criture. Le rĂ©sultat ? Un script de 317 pages â chiffre considĂ©rable, la moyenne dâun film de deux heures Ă©tant de 120 ce rĂ©cit proustien jongle par flash-back entre plusieurs nappes temporelles, retraçant les vicissitudes de Noodles De Niro, un ancien gangster. Dans un New York reconstituĂ© Ă Paris, Rome et MontrĂ©al, on y suit ses frasques de jeunesse, les siennes et celles de sa bande, dans les rues du Brooklyn des annĂ©es 1920. Puis leur ascension au sein du crime organisĂ© sous la Prohibition, et leur chute brutale, provoquĂ©e par une par la partition dâEnnio Morricone, et avec la mutation des Ătats-Unis au XXe siĂšcle en toile de fond, Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique traite dâune amitiĂ© masculine entre Noodles et Max gangrenĂ©e. Jalousie, rancĆur, cruauté⊠Un cocktail Ăącre, tĂ©moignant du regard dĂ©senchantĂ© portĂ© par Leone sur les rapports humains, et la rĂ©ussite film dĂ©figurĂ©Au moment du montage, Leone se heurte Ă un problĂšme de taille. Lâaccord signĂ© avec la Warner Bros stipule que son film ne doit pas excĂ©der 2 h 45. Mais le rĂ©alisateur estime quâune version idĂ©ale durerait au moins 6 h. Un premier montage de 4 h 25 est proposĂ©, puis refusĂ©. Leone opĂšre de lui-mĂȘme plusieurs coupes, et le rĂ©sultat, de 3 h 41, est celui projetĂ© au Festival de Cannes en 1984. Lâaccueil est chaleureux, et câest cette version que les EuropĂ©ens reçoivent en public amĂ©ricain nâaura pas cette chance. Inquiet de ce âformat fleuveâ, le distributeur The Ladd Company enlĂšve le final cut Ă Leone pour diffuser aux Ătats-Unis un film de 2 h 19 dans lequel â sacrilĂšge, hĂ©rĂ©sie, massacre â le montage est organisĂ© chronologiquement. JugĂ©e scandaleuse dans le milieu cinĂ©phile, lâinitiative conduit Ă lâinĂ©vitable un immense tollĂ©. La lĂ©gende veut que cette dĂ©naturation ait profondĂ©ment affectĂ© lâĂ©tat de santĂ© du rĂ©alisateur. De fait, Leone ne repassera jamais derriĂšre la camĂ©ra. Il dĂ©cĂšde dâune attaque cardiaque Ă 60 ans, dans sa Rome natale, le 30 avril mĂ©prisĂ© par ses pairs, Sergio Leone est devenu une icĂŽne du cinĂ©ma moderne. Quant Ă son bijou, Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique, une version restaurĂ©e par les soins de la cinĂ©mathĂšque de Bologne et de la Film Foundation de Martin Scorsese a Ă©tĂ© projetĂ©e Ă Cannes, en 2012. Un inestimable cadeau, confectionnĂ© en respectant les volontĂ©s de montage initial de Leone. Ceux qui avaient dĂ©jĂ vu le film ont pu savourer lâajout de 8 scĂšnes inĂ©dites. Quant aux autres, ils ont tout simplement eu le plaisir de dĂ©couvrir ce joyau dans la version la plus fidĂšle qui ait jamais existĂ©.
Film de gangsters mutĂ© en songerie opiacĂ©e et proustienne, le plus beau film du monde, restaurĂ© et augmentĂ© de scĂšnes inĂ©dites. Faut-il rappeler que cet ultime Leone est le plus beau film du monde ? Faut-il redire les boucles du temps proustiennes, lâamitiĂ© violente entre Noodles et Max, lâamour malade entre Noodles et Deborah, la comparaison entre lâopium et la cinĂ©philie, la partition sublime de Morricone, les splendides enchaĂźnements du montage, le New York recréé Ă MontrĂ©al, Ă Paris, Ă Venise⊠et Ă New York, le parallĂ©lisme entre Noodles qui dĂ©lire sa vie et Leone qui rĂȘve le cinĂ©ma amĂ©ricain dans sa version mĂ©lancolique dâancien enfant ? Oui, pour ceux qui ne lâont jamais vu. Quant Ă ceux qui ont dĂ©jĂ fait la visite dans la tĂȘte de Leone-Noodles, ils nâen sont toujours pas revenus. Ce masterpiece ressort en salle en copie numĂ©rique restaurĂ©e par la Cineteca di Bologna et⊠roulez tambours, sonnez hautbois, rĂ©sonnez musettes⊠ajoutde huit scĂšnes inĂ©dites ! DĂ©roulons le fil de ces vingt-deux minutes nouvelles par le menu, avec une remarque prĂ©liminaire retrouvĂ©es sur des bobines positives altĂ©rĂ©es par le temps, ces scĂšnes sont Ă©talonnĂ©es en dominante vert-bleu qui tranche avec les couleurs chaudes du film et leur confĂšre un aspect exogĂšne. ScĂšne 1. Le vieux Noodles De Niro, grimĂ© vient de dĂ©couvrir le caveau luxueux oĂč reposent ses amis. A la sortie, il rencontre la directrice du cimetiĂšre jouĂ©e par lâinquiĂ©tante Louise Fletcher et lui pose des questions sur lâinconnu portant son nom David âNoodlesâ Aaronson, propriĂ©taire du caveau. Au cours de cette conversation, Noodles se pense suivi par une limousine noire dont il note le numĂ©ro dâimmatriculation. La scĂšne surligne ce que lâon pressentait sans elle Noodles est dans le viseur des mystĂ©rieux commanditaires qui lâont fait revenir Ă New York trente-cinq ans aprĂšs ses annĂ©es gangster. ScĂšne 2. La bande de Max et Noodles, jeunes adultes, foncent en voiture dans la mer. Tandis que les autres Ă©mergent en rigolant, Noodles ne rĂ©apparaĂźt pas. InquiĂ©tude. La scĂšne fait Ă©cho avec celle oĂč, adolescents, ils Ă©taient tombĂ©s Ă lâeau en repĂȘchant les caisses de marchandise de leur premier gros coup lĂ , câĂ©tait Max qui tardait Ă refaire surface. ScĂšne 3. Noodles, alors sexagĂ©naire, fait une premiĂšre incursion devant le portail de la propriĂ©tĂ© retrouvĂ©e grĂące au numĂ©ro dâimmatriculation de la limo aperçue au cimetiĂšre, laquelle apparaĂźt dans la rue⊠et explose. Noodles et le spectateur ne savent pas encore quâelle est celle de Max/Bailey. Le duel mĂ©taphysique entre Noodles et Max se prĂ©cise mais le jeu de piste Ă©tait dĂ©jĂ lisible dans la version prĂ©cĂ©dente. ScĂšne 4. Noodles discute avec le chauffeur de la limousine qui conduira le jeune homme et Deborah Ă un dĂźner romantique dont lâissue sera le viol de la jeune femme. De quoi parlent les deux hommes ? Des nazis qui commencent Ă massacrer les Juifs en Europe on est en 1933, de lâincompatibilitĂ© entre lâĂ©thique juive et le gangstĂ©risme⊠Dialogue qui confirme ce que jâai toujours pensĂ© de ce film sans en ĂȘtre absolument certain Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique Ă©voque de façon allusive la Shoah et la disparition du Yiddishland. A noter que le chauffeur est jouĂ© par Arnon Milchan, le producteur israĂ©lo-amĂ©ricain du film. ScĂšne 5. Deborah boit un verre au buffet Belle Epoque de Grand Central en rĂ©alitĂ© notre gare du Nord avant de prendre son train pour Hollywood et de quitter Noodles. ScĂšne 6. DĂ©primĂ© par sa rupture avec Deborah, complĂštement ivre, Noodles rencontre Eve dans un bar oĂč elle tapine. Il la fait monter dans sa chambre, lui glisse un gros billet et lui demande de le laisser lâappeler Deborah. Elle accepte avec le sourire mais malgrĂ© cela, Noodles ne parvient pas Ă bander. Quand il se rĂ©veille, elle est dĂ©jĂ partie mais lui a laissĂ© un mot âLa prochaine fois, jâespĂšre moins dâargent et plus de travail.â TrĂšs belle sĂ©quence, illuminĂ©e par la superbe Darlanne Fluegel, la quatriĂšme et trop peu louĂ©e grande actrice de ce film. ScĂšne 7. BientĂŽt les retrouvailles entre Deborah et Noodles, mais leur histoire est sans retour. Pour lâheure, sur scĂšne, Deborah joue le rĂŽle de ClĂ©opĂątre. LâintĂ©rĂȘt est de la voir exercer son mĂ©tier dâactrice, avec une sorte de masque mortuaire, dans un rĂŽle qui fait Ă©cho Ă sa situation de femme vieillissante, affectivement âdĂ©jĂ morteâ. ScĂšne 8. Avant son showdown anti-climax avec Noodles, Max momifiĂ© discute avec son vieux âpartenaireâ, le syndicaliste OâDonnell, dans son bureau-tombeau. Max est sĂ©nateur, engluĂ© dans des affaires, cernĂ© par des tueurs. OâDonnell est un leader puissant et corrompu qui conseille Ă Max de se suicider, avant de lui faire signer un ultime pacte faustien. Aucune de ces scĂšnes inĂ©dites ne rĂ©volutionne le film. Elles prĂ©cisent certains contours scĂ©naristiques, parfois inutilement, Ă©clairent un peu plus sa dimension juive, approfondissent le portrait de Noodles, insistent sur les liens entre pouvoir, syndicalisme et mafia. Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique avait Ă©tĂ© massacrĂ© par le distributeur amĂ©ricain, Warner, qui avait cru bon de ramener le film de 4 h 25 Ă 2 h 19, et de replacer toutes les sĂ©quences chronologiquement. Un vĂ©ritable crime artistique. La version connue jusquâĂ prĂ©sent, acceptĂ©e par Leone, faisait 3 h 49. Cette version nouvelle menĂ©e par les enfants Leone dure 4 h 11 et correspond au vrai dĂ©sir du cinĂ©aste. Pourtant, ces sĂ©quences prouvent par lâabsurde que quelques coupes bien ajustĂ©es nâont pas fait de mal au film, voire lâont amĂ©liorĂ©, une ellipse Ă©tant parfois prĂ©fĂ©rable Ă une scĂšne explicite. Mon plaisir Ă©tant la petite discussion entre Noodles et son chauffeur ainsi que sa rencontre avec Eve, deux belles scĂšnes, mĂȘme si elles ne changent pas fondamentalement lâensemble. Au final, 3 h 49 ou 4 h 11, plus beau film du monde. Critiques
En1920, dans le Lower East Side, le quartier juif de New York, un adolescent, Noodles, vit de petites rapines avec ses copains Cocky, Patsy et Dominic. Survient un cinquiĂšme mousquetaire, Max, qui plus dĂ©terminĂ©, prend en mains la petite bande. Au cours d'un rĂšglement de comptes avec une autre bande, Noodles venge l'assassinat de Cocky en tuant le chef rival, Bugsy. Il Sergio Leone, 1984 LE COMMENTAIRE Personne ne touche jamais au grisbi cf Les tontons flingueurs. Pas de ligne dâarrivĂ©e. Juste des Ă©tapes. Les rĂ©compenses se transforment en avances sur honoraires. LâappĂ©tit de plus cf There will be blood. Jamais assez. Ă lâinfini. Ce qui ressemble Ă une Ă©pilogue nâest finalement rien dâautre quâun prologue. LE PITCH Un gangster revient sur les lieux du crime. LE RĂSUMĂ David Noodles » Aaronson Robert de Niro revient Ă New York, des annĂ©es aprĂšs avoir du fuir Ă Buffalo. Des annĂ©es aprĂšs la mort de ses amis Patrick Goldberg James Hayden, Philippe Stein William Forsythe et Maximilian Bercovicz James Woods quâil avait dĂ©noncĂ©s Ă la police â sur les conseils de Carol Tuesday Weld. If you were all in jail first, there wouldnât be any bank job. Noodles revient aprĂšs avoir reçu une mystĂ©rieuse note de la part dâun rabbin, lâinformant que les tombent de ses amis allaient ĂȘtre dĂ©placĂ©es au cimetiĂšre de Riverdale. Quelquâun sait visiblement quâil se cache. Whereâs he hiding? De retour dans le lower East Side, chez Fat Moe Larry Rapp, David se refait lâhistoire Les grands dĂ©buts dans les annĂ©es 20. Quand il regardait Deborah Jennifer Connelly Ă travers un oeilleton, celle qui serait la femme de sa vie. Les premiĂšres petites arnaques pour Bugsy James Russo. Lâambition. Les plus grosses arnaques pour Al Capuano Clem Caserta. Le butin planquĂ© dans un casier de consigne Ă la gare. JusquâĂ la mort de Dominic Noah Moazezi, abattu par Bugsy. Noodles se venge et Ă©cope dâune peine de prison, sans passer par la case dĂ©part cf Bad Boys. Ă sa sortie, douze ans plus tard, il retrouve ses amis. Câest reparti pour les braquages et la contrebande dâalcool. Câest Ă Detroit quâil fait la rencontre de Carol pour la premiĂšre fois, en la violant malgrĂ© lâordre de Joe Burt Young. Tout comme il viole Deborah dans une limousine cf Irreversible, Comme si de rien nâĂ©tait, aprĂšs quâelle lâinforme de sa dĂ©cision de vouloir poursuivre sa carriĂšre en Californie. Iâm leaving tomorrow to go to Hollywood. Puis vint la fin de la prohibition, avec lâobligation pour ces gangsters de trouver de nouveaux relais de croissance. Max a lâambition de braquer la rĂ©serve fĂ©dĂ©rale. Noodles le dĂ©nonce pour Ă©viter de plus gros ennuis. Lâarrestation se passe mal, les trois compĂšres sont abattus. Les annĂ©es ont passĂ©. Noodles retrouve la trace de Deborah, dĂ©sormais compagne du sĂ©nateur Bailey, qui nâest autre que⊠Max. Max a profitĂ© de ses liens avec la police corrompue pour Ă©chapper au rĂšglement de compte, et changer dâidentitĂ©. Homme politique puissant mais menacĂ©, ses jours sont maintenant comptĂ©s. Il demande Ă son ami de finir le travail. Noodles refuse, tout en lui souhaitant le meilleur. I hope the investigation turns out to be nothing. Itâd be a shame to see a lifetime of work go to waste. Noodles quitte la propriĂ©tĂ© Ă cĂŽtĂ© de laquelle se trouve stationnĂ© un camion ordures. Max sort Ă son tour et se fait happer par la broyeuse, Ă mesure que le camion sâen va au loin. Ses phares se confondent avec ceux dâune voiture ancienne Ă bord de laquelle des fĂȘtards boivent du vin pĂ©tillant sur lâair de God Bless America. Noodles se rappelle du quartier Chinois. LĂ oĂč tous les ennuis sâĂ©vaporaient dans un nuage dâopium, avec un sourire. LâEXPLICATION Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique, câest le rĂȘve amĂ©ricain. Joe Dassin nâavait dans les yeux que lâAmĂ©rique. Pourquoi ? Ă cause du fameux rĂȘve amĂ©ricain. La promesse que nâimporte qui puisse y prospĂ©rer de par son travail, son courage et sa dĂ©termination cf Minari. Les petites qui peuvent devenir grandes cf Rocky. Mener la grande vie. Living the life. Câest Ă dire, affirmer ses ambitions sans passer pour un arriviste â comme Noodles et ses copains qui comprennent trĂšs vite quâils peuvent ĂȘtre leurs propres patrons. Ils prennent le blĂ© oĂč il est, selon lâexpression consacrĂ©e. Take the money and run. RĂ©ussi Ă©videmment. Accumuler du capital. Mais pas que. Le rĂȘve amĂ©ricain, câest aussi se faire des amis. Une aventure humaine qui nâest pas quâune histoire de gros sous. Noodles ne serait rien sans ses acolytes Pat, Phil et Max. Les trois mousquetaires avec lesquels il va faire les 400 coups. En AmĂ©rique, on vit de grandes histoires dâamour comme celle entre Noodles et Deborah cf Love Story. Lâamour au premier regard, qui trompe les annĂ©es cf Interstellar. Le coeur qui bat. Les belles formules. Iâd think, Deborah lives. Sheâs out there. She exists. » And that would get me through it all. Bon, Noodles viole la femme de sa vie⊠Parce que la prison ne lui a malheureusement pas que rendu service. Il nây a pas appris les bonnes maniĂšres. Noodle ne sait pas rĂ©agir Ă quelque chose qui lui dĂ©plaĂźt autrement que par la violence cf A History of Violence. Câest malheureux â et ce nâest surtout pas une excuse. Preuve quâen AmĂ©rique, on fait aussi des bĂȘtises. Ups and downs. Beaucoup de bĂȘtises, en vĂ©ritĂ©. Crimes, vols, mensonge, trahison⊠Who you protecting, you dumb asshole? A stoolie who rats on his own friends? They were your friends too! Il est certain quâon ne voit pas le temps passer quand on sâamuse. Ă la fin, de cette vie il ne reste que des souvenirs parfois un peu flous. Au point que lors du dĂ©nouement, on a parfois du mal Ă recoller les morceaux. Quelle est cette note Ă©nigmatique du rabbin ? Comment argent a-t-il pu disparaitre ? Difficile dây comprendre quelque chose. Why? Itâs the one thing it didnât say. Quâest-il arrivĂ© Ă Max ? A-t-il Ă©tĂ© assassinĂ© ou sâest il suicidĂ© ? Personne nâa le temps dâapporter de rĂ©ponse quâune voiture arrive dĂ©jĂ en sens inverse pour faire la fĂȘte. The show must go on cf Bohemian Rhapsody. Câest le mystĂšre de la vie. VoilĂ pourquoi on prĂ©fĂšre parler de rĂȘve amĂ©ricain. Lâhistoire est plus belle encore si lâon se dit que tout cela nâĂ©tait quâun rĂȘve cf Inception. To keep from going crazy, you have to cut yourself off from the outside world, just not think about it. Yet there were years that went by. It seemed like no time at all, because youâre not doing anything. Ă la rĂ©flexion, mieux vaut quâil sâagisse dâune illusion. Et que tout sâarrĂȘte confortablement dans une fumerie dâopium plutĂŽt que dans une benne Ă ordures. Parce quâen AmĂ©rique, le cauchemar nâest pas remboursĂ©. LE TRAILER Cette explication de film nâengage que son auteur. IlĂ©tait une fois en AmĂ©rique Ă©tant un film Warner, les productions MGM et Paramount qu'Ă©taient la trilogie du dollars, ainsi que les deux premiers volets de la trilogie amĂ©ricaine, ne sont Abonnez-vous 21h05 dimanche 06 mars Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique7777 Drame de Sergio Leone 1984 Avec Robert De Niro, James Woods, Elizabeth McGovern, Joe Pesci, Burt Young, Treat Williams, Danny Aiello, Tuesday Weld, Richard Bright, James Hayden, William Forsythe, Darlanne Fluegel, Larry Rapp, Richard Foronjy, Robert Harper, Dutch Miller, Gerard Murphy, Amy Ryder, Olga Karlatos, Mario Brega, Ray Dittrich, Frank Gio, Karen Shallo, Angelo Florio, Scott Schutzman Tiler, Rusty Jacobs, Brian Bloom, Adrian Curran, Mike Monetti, Noah Moazezi, James Russo, Frankie Caserta, Joey Marzella, Clem Caserta, Frank Sisto, Jerry Strivelli, Julie Cohen, Marvin Scott, Mike Gendel, Paul Herman Pays de production Etats-Unis - Italie DurĂ©e 3h40mn / RĂ©sumĂ© De 1920 Ă 1968, aux Ătats-Unis. La destinĂ©e d'un gangster, sa jeunesse dĂ©linquante dans le quartier juif de New York, son sĂ©jour en prison aprĂšs le meurtre d'un rival, son ascension fulgurante pendant la Prohibition, son amour impossible pour une femme, et les circonstances qui le poussĂšrent Ă trahir ses complices. Si vous avez manquĂ© le dĂ©but New York, dĂ©cembre 1933. Trois tueurs Ă la solde du syndicat du crime recherchent activement Nathan Aaronson, dit Noodles. Ils ont pour mission de lui faire payer la trahison qui vient de coĂ»ter la vie Ă Max, Patsy et Cockeye, ses complices et anciens compagnons de jeunesse. N'ayant pu obtenir le moindre renseignement de son Ă©pouse Eve, abattue sur-le-champ, les trois hommes s'en prennent ensuite Ă Fat Moe et le rouent de coups, connaissant les liens Ă©troits que ce patron de bar clandestin entretient avec Noodles. Pour s'Ă©pargner des souffrances inutiles, Moe leur indique que Noodles se cache dans une fumerie d'opium. Deux des tueurs s'y rendent tandis que le troisiĂšme garde un Ćil sur Moe. Mais Noodles rĂ©ussit Ă leur fausser compagnie et Ă dĂ©livrer Moe aprĂšs avoir tuĂ© son geĂŽlier. Il se rend ensuite Ă la gare et retire de la consigne une valise qui contient la cagnotte secrĂšte de la bande. Il n'y trouve que de vieux journaux. Il prend alors le premier train en partance et gagne ainsi Buffalo. Trente-cinq annĂ©es ont passĂ©... FatiguĂ©, vieilli, Noodles revient Ă New York aprĂšs avoir reçu un message sibyllin, l'invitant Ă se rendre sur les tombes de Max, Patsy, et Cockeye. Il y retrouve Moe qui tient un restaurant casher et a reçu la mĂȘme invitation... Clin d'oeil Sergio Leone offrit Ă Jennifer Connelly son premier rĂŽle dans lâultime volet de sa trilogie Il Ă©tait une fois⊠à 14 ans, on reconnaĂźt lâactrice de Blood Diamond et NoĂ© dans la premiĂšre partie du film oĂč elle joue Deborah adolescente. Le casting de Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique Sergio Leone RĂ©alisateur Robert De Niro Noodles James Woods Maximilian 'Max' Bercovicz Elizabeth McGovern Deborah Gelly Joe Pesci Frankie Burt Young Joe Treat Williams Jimmy O'Donnell Danny Aiello Police Chief Aiello Tuesday Weld Carol Richard Bright Joe James Hayden Patsy William Forsythe Cockeye Darlanne Fluegel Eve Larry Rapp Fat Moe Richard Foronjy Whitey Robert Harper Sharkey Dutch Miller Van Linden Gerard Murphy Crowning Amy Ryder Peggy Olga Karlatos la femme dans le théùtre de marionnettes Mario Brega Mandy Ray Dittrich Trigger Frank Gio Beefy Karen Shallo Mrs. Aiello Angelo Florio Willie the Ape Scott Schutzman Tiler Young Noodles Rusty Jacobs David / Young Max Brian Bloom Young Patsy Adrian Curran Young Cockeye Mike Monetti Young Fat Moe Noah Moazezi Dominic James Russo Bugsy Frankie Caserta Bugsy's Gang Joey Marzella Bugsy's Gang Clem Caserta Al Capuano Frank Sisto Fred Capuano Jerry Strivelli Johnny Capuano Julie Cohen Young Peggy Marvin Scott Interviewer Mike Gendel Irving Gold Paul Herman Monkey Les bandes-annonces de Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique Infos sur le programme Interdit aux moins de 16 ans / Couleur / STEREO / 169 - Sous-titrage Malentendant / HD